mardi 14 avril 2009

Le Jeu de role n'est pas que pour les gars

Ce weekend, j'ai organisé une murder dont j'avais écrit le scénario et nous avions la parité. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est une murder, il s'agit d'un jeu de rôle (bien sur) dans le genre Cluedo grandeur nature. Je vous aurais bien fourni des photos, mais nous étions tous tellement pris par les évènements, qu'aucun de nous n'a songé à en prendre.
Evidemment, j'avais prévu une date afin que nous puissions profiter du printemps pascal dans nos magnifiques montagnes. Je voyais déjà les grillades sur la terrasse avec une vue sur la vallée de l'Allemani, des Fleur dans les arbres, le vert tendres des bourgeons de bouleaux, le printemps quoi.
Seulement, me direz vous à la montagne comme en ville, c'est toujours le jour où on a besoin qu'il fasse beau qu'il pleut. Et bien non. Les témoins présents pourront confirmer que nous n'avons pas eu une seule goute de pluie. Seulement 15 cm de neige bloquant tout le monde dans la maison pour ce magnifique long WE de PAQUES... Bien sur, après le premier choc du trajet en lacet sous et sur la neige (ils étaient motivé mes invités ;) ), nos invités n'ont pas manqué de citer ce vieux proverbes "Noël au balcon, Pâques au tison". Sauf, qu'avec les changements climatiques, surrement du à la pollution voir à un mauvais carma :), Le proverbe n'est plus vraiment d'actualité. Si vous vous souvenez, à Noël, je découvrais que sans électricité (coupée par la neige) il n'y a pas de portable.
En ce qui concerne notre WE, je me suis régalée. Bien sur, je ne parle ni des nems, samosas, et rouleaux de printemps que j'avais préparé avec amour et surtout patience. OUI, surtout patience. Mais, bel et bien, de la partie de jeu de role où même si je connaissais l'assassin et dont j'étais le maître de jeu, j'ai pu intervenir et jouer mon rôle. De même, j'ai apprécié de voir mes personnages prendre vie et avoir leurs caractères propres. Ami écrivain, je vous conseille l'expérience. Elle est des plus stimulantes.
J'écris comme je vie, avec une certaines impulsivités et sans m'embarrasser de préjuger de style. Je fais de mon mieux et j'attend avec impatience et voir un peu de crainte, les concéquences de mes actions. Dans le cas présent, l'angoisse de la page blanche ne s'envisageait même pas, mais le défi résidait dans l'équilibre de l'intrigue, de la répartition des indices et de la compréhension qu'aurait chacun de la situation. Au final, mis à part une ou deux erreurs, comme un Kevin qui ne connaissait pas son ancien nom ( parcequ'il en avait changé bien sur) et un Merion auquel je n'avait pas bien précisez l'utilité d'un objet nécessaire à ses objectifs. La partie c'est extrèmement bien passée et je n'aurais même pas imaginé qu'elle se déroulerait de façon aussi théatrale.
Ce qui est bien avec le jeu de rôle c'est que chaque joueur apporte sa spécificité à l'intrigue et au scénario. Chacun à une stratégie propre, et applique ou non sa propre moralité et interprétation de ce que vous avez écrit. Le truc ne réside pas dans l'écrit en lui même, même s'il faut tout de même le travaillez pour que les personnages est envie de s'investir et qu'il s'amuse. Non. L'astuce réside dans le choix d'invité motivé et joueur. Ensuite, si les choses fonctionnent, tout le mérite leur revient . Le Meilleur des scénars ne fonctionnera pas si vos joueurs n'ont pas envie de le jouer.

Alors, JE FELICITE L'ENSEMBLE DES JOUEURS DE "une fête un tout petit peu compromise... ou pas" POUR AVOIR SU DONNER VIE A MA CREATION. Ce fut une expérience trop gratifiante pour que je n'ai pas envie de réiterer, de même que rien ne garantie que la prochaine bouture soit aussi bonne. Mais.... SANS RISQUE LA VIE NE MERITE PAS D'ETRE VECU.
Mon prochain défi résidera dans le fait de créer mon scénar par rapport à des personnages existants que d'autre ont créer. En fait, je crois que je vais prendre les même et recommencer reste plus qu'a être cohérent.

lundi 13 avril 2009

Petit Addendum aux débat sur les contes pour enfant.

"Ce n'est pas un hasard si l'enfant est tellement avide d'histoires. Pour lui, l'heure du conte est un moment de tendresse, de plaisir, et de connaissance: il s'en passe des choses dans les contes!
Parfois, on a même l'impression qu'ils contiennent trop de violence ou d'absurdités. Mais ce n'est là qu'une opinion du XXI° siècle."
Extrait de la préface du livre : MILLE ANS DE CONTE POUR RIRE au édition MILAN jeunesse.
Merci à Mina qui m'a fait découvrir cet ouvrage. Les contes y sont excellent.
Effectivement, appliquer les critères du 21° siècle à un conte d'un autre temps n'est qu'une opinion parmis tant d'autre. A l'époque certain de ces contes n'aurait surement pas pu être publier s'il n'avait pas répondu au critère en vigueur en leur temps et au fond l'histoire reste belle à raconter. Il aurait été de dommage qu'elle se perde dans la censure d'un autre siècle.