vendredi 27 juin 2008

Le tourisme et les touristes

La saison touristique vient de commencer et si elle se finit en Aout. Les touristes seront la jusquà Toussain.
Partout où vous irez les touristes sont vu avec le regard complaisant de celui qui habite là. Lorsque vous vivez à Mantet, la plupart des touristes envie cette chance d'habiter un coin de paradis. Mais tous les jardin d'Eden ont leur serpent. Et si en allant visiter certaines villes ou pays que vous aimez vous vous demandez : quel est ce serpent? Aucun touriste de Mantet ne se pose la question.
Comment faites vous vos courses? comment fait on en cas d'urgence? Comment pouvez vous vivre loin des cinemas et des musées? Ces questions reviennent et elle représentes toutes un serpent. Mais tout les résidents ont eux aussi ce regard compatissant. Je fait mes courses comme tout le monde, avec les navets qu'il passe en ce moment au cinéma je ne loupe pas grand chose, et en cas d'urgence on fait comme en ville on appelle les pompiers et on panique.
Cela pourrais être drole si cette curiosité sans danger ne nous transformait pasen étrange animaux de cirque que l'on vient voir dans son milieu naturel.
Regarde il y a un bébé!! Ai je entendu ce matin. (Maman humaine, a eu bébé l'année dernière. Aussi, il grandi bien).
Si la normalité est de vivre en ville; alors, que font tous ces touristes à la campagne.
Aurait il envie de devenir anormal? ou tout simplement d'être spécial? Pour vivre ici, il ne faut pas être spécial mais il faut être courageux et renoncer à quelquechose.
Notre serpent n'est pas aussi évident qu'il y parrait mais pourtant il est là et il est différent pour chaque résident. Il s'agit de cette chose auquelle on tenait lorsque nous habitions en ville et auquelle nous avons renoncer pour tout le reste de l'eden. (LA POMME est notre serpent).
Je pourrais m'expliquer mieux en disant simplement que tant que des Hommes vivent à coté, il y a des embrouilles. La pomme, nous y avons renoncé, mais régulièrement elle vient nous tenter et elle nous rend serpent avec notre prochain.

dimanche 22 juin 2008

Secour en montagne

Lorsque vous allez en montagne, vous vous demandez souvent comment cela se passe en cas de pépain. Eh bien, j'ai eu un pépain et j'ai pu comparer la théorie, à la réalité. En théorie un hélicoptère est dépéché par le samu en cas d'accident grave. Un bébé qui tombe du quatrième peut être concidéré comme un accident grave. En montagne, la solidarité est souvent mise à l'épreuve et malgrés les erreurs de communications qui peux y avoir tout au long de l'année. Vous pourrez compter sur vos voisins. Du message de réconfort raté, à l'appel des secours pendant que vous vous occupez de la victime. Plus fiable qu'un hellico, les voisins, les randonneurs, les Hommes sont ceux qui vous apportes les premiers soins. Ensuite votre détermination fait la différence. Nous avons donc conduit notre enfant à la rencontre des pompiers qui pendant ce qui fut l'heure la plus longue de ma vie ont été d'un très grand secour. Vous pourrez suivre tous les cours de secour d'urgence. La théorie n'est rien à coté de votre instinct de survie et de celui que vous aimez. Pendant que j'était dans cette ambulance a faire un trajet de Deux heures en seulement une. J'ai du donné à mon fils des raisons de gagner ce qui je l'espère sera le plus gros combat de sa vie. Et à ce moment, les raisons de vivre auquel vous pensez vous parraisse si faible. L'amour d'une fille, une glace chocolat, un parfum que vous n'avez pas gouter, quelqu'un qui vous apprendra et que vous n'avez pas encore rencontré. En réflichissant, cela n'a rien de stupide, mais il est dur de trouver la phrase qui lui dira "oui je veux vivre et je me battrais pour ça". Et vous, vous battriez vous ?

samedi 21 juin 2008

Ironie et cynisme, quand la vie vous rattrape.

Je pensais pouvoir écrire sur ce qui c'est passé du 12 au 20 Juin, cependant, c'est beaucoup plus compliqué que je ne pensais.
Ce caché derrière l'humour, ou le cynisme quand une tuile vous arrive, cela permet de dédramatiser. Seul les plus naïfs ignorent que cela vous affecte mais le but n'est pas de se cacher des autres mais bel et bien de se cacher de soit. Lorsque la vie, elle même est remise en question, quelque chose de dur se met en place pour vous permettre d'avancer à nouveau. Vous n'en êtes plus à vous protéger mais plutôt à vous soigner. D'autre parent que moi ont vécu pareille expérience et certain le vive au quotidien.
MON ENFANT A FAILLI MOURIR". "Failli" est bien le mot important de cette phrase. Je n'ose imaginer ce que ressente ceux qui ne peuvent pas l'écrire. Plus vivant que jamais mon poussin dort à coté de moi.
La vie a pris un tout autre relief.
La voisine drague mon chéri, qu'à cela ne tienne, c'est avec moi qu'il est en ce moment. Blotti sur mes genoux, se remémorant cette semaine de cauchemars, il sait, que demain ensemble nous en sortirons.
Les huissiers frapperont à notre porte puisque, mon berger n'a pu travailler comme prévu ce mois ci. Et alors? "Plaie d'argent n'est pas mortelle."
La vie n'est pas plus coloré, plus belle, plus rose... Mais ce qui était urgent hier, l'ai beaucoup moins aujourd'hui. Ce qui était de l'expérience hier, a une nouvelle dimension de danger aujourd'hui.
Quant à croire ou non dans une divinité quelconque voir dans toutes.
Mon fils est tombé de 7 mètres sur du béton. Et a part une opération en septembre il n'a aucune séquelle de ce traumatisme.
A vous de juger.

mardi 10 juin 2008

La vie est dure

Sérieux, La vie est dure. Et cela, pour tout le monde. Vous avez les pauvres petits riches à qui l'argent n'apporte pas le bonheur. Les débrouillards qui s'en sortent toujours mieux que les autres et qui vont chez le psy toutes les semaines et les autres, le commun des mortels, qui galère, qui rame et qui fait des choix le mieux qu'il peux. Alors, me direz vous, pourquoi, ce compliquez la vie en allant vivre dans un trou où il n'y a pas possibilité d'emploi sur place où kes hivers sont rude, et où le seul magasin existant est une auberge. Eh bien, je vous répondrais que faire un jardin en ville c'est de l'utopie pour des jeunes qui s'installe. Non, je plaisante. Un nouveau départ, de nouvelles règles, l'espoir que l'herbe sera plus verte. Et après un an, à passer d'une maison, à une autre. J'ai enfin un chez moi et la possibilité de commencer à batir quelquechose. Je sais pas encore quoi mais ça viendra. Mon chéri est berger il fait le métier qu'il aime et commence l'estive le 15 juin. Nous avons commencer à faire quelques meubles et j'ai de la comptabilité par dessus la tête. Il fallait bien que la chance tourne un jour. Je vous raconterais bien les péripécies de l'année comme le sacage de la maison du maire réélue ou les menaces faites à mon chéri. Les conseils de village épiques, où les diverses opinions se rencontrent sans s'entendre, ne laissant aucune place au plus faible. Fin, la vie d'un village paisible au creux de la montagne. Mais aussi la vie de 2 particuliers dans cet univers, tout nouveau pour moi. Cependant, ce serait trop long et je dois aller de l'avant. tout de même je ne m'inquiète pas l'année prochaine aura son lot de trahison, violence, humour, et passion.

mardi 3 juin 2008

Un rêve

Tout les enfants ont des rêves. Quand je serais grand. Pour les adultes c'est plus rare, on a plutôt des projets. Et un jour, on se demande : Que son devenu ces rêves qu'on faisaient enfant? Mon homme à moi, il avait un rêve. Et attendant la venu de mon poussin, je me suis souvent demander ce que je voudrais qu'il retienne des nombreux enseignements qu'on essaierait de lui faire parvenir. Et justement, je voulais lui prouver qu'avec du travail, de l'abnégation nos rêves pouvaient devenir réalité. Et là le REVE est devenu un DEFI, aujourd'hui c'est même un PROJET. Mais n'oublions pas que mon poussin a aujourd'hui 21 mois c'est donc que tout est possible mais pas forcement évident. Toujours est il que j'ai donc profité de l'opportunité du congé parental pour déménager dans le village où avait grandi mon homme et tenté de mettre son Rêve à execution.
Voilà comment j'ai attéri à MANTET village de 25 habitants (nous compris), tout au bout de la route. Oui, oui vous avez bien lu j'habite au bout de la route. Après il n'y a plus ni village, ni maison, ni possibilité de mettre sa voiture, ni même la France parcequ'après c'est l'espagne.

lundi 2 juin 2008

Le début d'une histoire

L'histoire commence de façon très banale. Une histoire d'amour entre un homme et une femme. Je vous passe les détails de la rencontre banale... sur internet. Ils s'aimèrent et se mirent en couple au bout de 3 mois. Mais tout ça est très banal. C'est là que tout ce complique. Tous les couples connaissent des haut et des bas. Des coups de gueules, les soucis du quotidien, un crédit, le coup de la vie, un emploi pourris, un licenciement économique, la voisine qui fait du gringue à votre chéri. Fin bon, vous connaissez. Tout ça, c'est ce qu'on appelle la vie réelle. Les petits soucis en général on en a un, voir deux, on les cumule pas non plus, tous les mois. Mais imaginer que vous vous mettiez en couple à 80 bornes de votre boulot, (amour longue distance rien de très particulier) avec un mec marié (houla de l'adultère) en attente du jugement de divorce qui déjà un enfant (une famille comme on les aime... recomposée). Les choses ce complique donc. Entre l'ex femme et le bébé d'une autre, vous forgez des liens particulier et songer très sérieusement à changer de métier. C'est donc ce que j'ai fait et 2 ans plus tard nous envisagions notre propre Bébé tout juste accoucher je décidais de suivre mon homme dans son rêve.
La vie est bien trop compliqué pour qu'elle n'est qu'une saveur tiédasse pensais je.

dimanche 1 juin 2008

Avant propos

Vous connaissez surement la série "Desperate Housewife" ou même une de ces séries à la française genre "plus belle la vie" (sans ironie). Une de ces histoires où la vie est belle, où les meurtres cotoient les adultères, histoire de compliquer une vie sommes toutes trop tranquille. Sauf que... Ce que je vais vous raconter n'est pas une sitcom, mais c'est une vie; ma vie ! et celles de quelques autres perdus au milieu d'une montagne. J'aurais pu intitulé ça "un petit coin de paradis" ( en toute ironie) mais "un jour, une emmerde" était tout aussi caractéristique de notre quotidien.
Dire "chaque jour est pourri" est une conclusion trop attive, mais dire qu'il ne m'arrive pas un truc interressant par jour serait mentir.
Pour vous dire, je suis assise aux urgence d'une clinique privée d'un petit bled entrain de regarder où je me suis gourer et songer à créer ce blog. Mais .... reprenons du début.