mercredi 3 juin 2015

Quelque part (3. Les premiers mages)

Un homme décida d'apprendre la magie. Pour ce faire, il se rendit sur la plus grosse fleur volante. Aucun homme n'avait jamais osé monter le long de l'une de ses lianes. On disait que les orchidées, étaient mangeuses d'homme, et que d'énormes insectes défendaient se territoire inexploré. Pourtant, il affronta les lianes étouffantes, les pavot au sommeil mortel, les orchidées carnivores, les abeilles chanteuses, des gouffres, des montagnes gelées, et bien d'autres dangers, jusqu'à arriver au sommet de l'iles. Autour de lui il n'y avait que le ciel et les nuages, il s'assit et se mit à prier. Avec un peu d'eau et quelque biscuit sec, il pria jour et nuit, ne s'arrêtant que pour contempler l'immensité autour de lui. Au début, les dieux voulurent ignorer cet importun. Ils n'écoutèrent les oiseaux qui rapportait ces exploits, ils n'empêchèrent pas les lierres de ce rapproché pour mieux le voir. Ils ne voulurent pas croire les bourdons qui le disaient surnaturelle, plus fort qu'aucun autre homme. L'ile bruissait de rumeur, mais ni les dieux, ni l'homme n'en tinrent compte.

mercredi 27 mai 2015

Quelque part (2. Les premiers homme )

Pendant des lunes, les choses leur convinrent ainsi mais alors que sous les étoiles, ils discutaient. Il en vinrent à la conclusion que si toutes ces créatures avaient des qualités aucune ne pouvait être qualifié d'être parfait. C'était seulement ensemble qu'ils pourraient arriver à ce résultat.
                          - Pierre, voulait que les créatures soient volontaires.
                          - Phoe qu'elles soient courageuses.
                          - Azur qu'elles soient éphémères
                          - et Ayô les voulait changeantes.
Et c'est ainsi que naquit les premiers hommes.
La première génération fut plus animale que civilisée. Leurs vies étaient courtes et fragiles. Mais ils voulaient vivre et apprenaient de leurs erreurs. Passionné par leur découverte, les dieux se retirèrent sur une ile flottante et espionnèrent leurs œuvres.
Afin de garantir leur tranquillité, ils enveloppèrent les îles où d'une flore luxuriante et carnivore. Ainsi aucune être vivant sur le continent ne vint les troublés dans leurs retraites.
Pendant des millénaires les hommes continuèrent de croître et d'évoluer pour le plus grand plaisir et la plus grande fascination des divins.
Jusqu'au jour où...

mercredi 20 mai 2015

Quelque part (1. Le commencement)

Au commencement il n'y avait qu'eux.
3 frères et une soeur. Enfant, ils jouaient ensemble, couraient les prairies, suivaient les cours d'eau. Ils gravirent les montagnes, explorèrent les grottes des îles volantes, nagèrent des kilomètres dans la mer afin de découvrir d'avantage de terre. C'est ensemble qu'ils appréhendèrent l'étendu de leurs pouvoirs, l'infinité que représentait le possible  Et un jour, des années, voir des siècles plus tard, ils s'ennuyèrent.
Le premier à en avoir l'idée fut celui qui s'appelait "Pierre". Sa volonté n'avait d'égal que sa soif de justice et de vérité. Il était dur et d'humeur froide. Il créa un peuple à son image. Des nains, solitaires, petits, trapus, créés à partir de quelques rochers. Aussitôt vivant, ils se mirent en quête de creuser la montagne dont ils étaient issus.
Amusé, voyant la réalisation de son frère, le valeureux "Phoe" voulu le surpasser. Issu de la lave des volcans d'Alcorque, il créa des être de feu et de cher, des géants de lave. Ils étaient fort et quasi indestructible mais ils étaient si laids qu'ils effrayèrent la jeune "Ayo".
Alors l'élégant "Azur"  créa des êtres, si étéré, si fin qu'ils en était invisible à l’œil humain et tout aussi fragile.
Ayo ne voulu pas être mise de côté, et elle se mis donc à modeler aussi des entités.
D'échec en nouvel essai, alors que certains alliaient leurs pouvoir à ceux d'un autres au gré des disputes et des réconciliation, afin de créer la plus parfaites des réalisations,  les quatres premiers peuplèrent le monde, avec des animaux connu, inconnu et d'autre créatures de légendes.

mercredi 13 mai 2015

Une faim de loup doux comme un agneau (5. Fin : L'agneau)

Alors que je médite sur cette drôle de soirée, tout en regardant la foule et la danseuse. Un serveur s'approche pour me dire :
- Votre taxi vient d'arriver, Monsieur.
D'abord surpris, je comprends que la blonde me renvoie chez moi. Je me lève, je suis en colère. Mais un regard en bas , me dit que ce n'est pas plus mal. Je vais retourner au bar où j'ai laisser ma voiture, et je ferais comme si je n'avais pas perdu deux heures avec une drôle de blonde.
Alors que je me rends devant la sortie, une femme me bouscule en courant. Elle n'est pas bien grande, a l'air bouleversée, et elle vient surement de pleurer. Je la rattrape juste devant la taxi qui m'attend.
- Désolé c'est mon véhicule. Je proteste sans compassion.
Elle se tourne vers moi, visiblement démuni. Elle n'est pas jolie, mais elle n'est pas moche non plus. Les videurs me regarde, et les clients commencent à chuchoter. Alors énervé je demande.
- Très bien, où aller-vous?  Nous n'avons qu'à le partager.
 Son regard de gratitude ne m’atteins pas mais elle s'engouffre dans le taxi et donne une adresse au chauffeur à seulement deux pâtés de maison de ma voiture.
Elle s'est blotti contre la porte, j'hésite à dire ce que l'on dit dans ces cas là. Si t'en est que je le sache. En définitive, je ne dit rien. Cela vaux mieux. Nous arrivons devant son domicile sans qu'aucun mot n'est été prononcé. Je rêgle le taxi alors qu'elle fouille encore son sac.
- Ma voiture est juste à coté. Précisais-je maladroitement. Je me faisais l'effet d'être une sorte de satyre embusquer derrière les taxis à guetter les femmes en détresse.
- Je vous rappelle que VOUS  avez voulu que prendre MON taxi.
Et Là ... à cet instant... avec son mascara dégoulinant sur le visage apparut la femme de mes rêves, Celle qui, gentille, sensible, ce serait mise en quatre pour moi. Elle sourit, d'un sourire généreux, joyeux, absolument inoubliable.  Alors :
- Je m'appelle Jean Dugardien, je suis trader, vous êtes libre pour dîner demain soir ?...

Je ne le savais pas, mais la blonde avait d'une certaine façon, changé ma vie.

Une faim de loup doux comme un agneau (4. Le troupeau)

Elle se lève et me dit :
- Allons ailleurs nous prendrons ma voiture.
Docilement je la suis, arrivé à la porte, un de mes collègue de bureau lève le pousse en signe de victoire. Peut être?  Pris d'un doute, je regarde la salle mais lorsque je suis sur le point de lui dire que je reste, elle se retourne et me souris de façon à illuminer tout son visage et je ne vois plus qu'elle jusqu'à ce qu'on soit arrivé à la voiture.
Le trajet se passe en silence jusqu'à une discothèque à la mode. Une file d'attente immense attend devant le videur, sans s'en préoccuper elle avance droit sur lui, et me refait un sourire alors que je suis quelques pas derrière elle.
Le videur s'écarte et nous laisse passer sans un mot. Le bruit à l'intérieur est assourdissant, il me faut quelques secondes pour m'habituer à la lumière stroboscopique, mais la jeune femme ne s'arrête pas, elle tourne à droite et monte l'escalier qui conduit à la zone VIP. Une habituée. Je continue de la suivre, je ne vois plus que ces jambes interminables gainées d'un collant sans pied que les filles apprécient de nos jours.
A l'étage quelques serveurs circulent entre des tables rondes, nous en croisons au moins deux avant qu'elle choisisse une table près du balcon et s'assoie face à moi, face à l'escalier.
- Le peuple... dit-elle  en regardant la foule au dessous.
Sous la lumière des spots une foule dense se déhanche, se colle, transpire. La musique trop forte empêche toute autres types de communication. Les gens, là en bas, se défoule d'on ne sait quelle frustration. Saoulés de bruits, de danse, d'alcool et parfois même d'autre chose, leurs corps bougent sans même une pensée rationnelle.
- Il y a une certaine cohésion dans ce chaos. dit -elle. Son esprit m'a comme abandonné je voudrais dire quelque chose mais rien ne me viens.
- Tu te sens différent n'est ce pas ?  Elle souris de nouveau mais son sourire est redevenu celui du début de la soirée. Il n'atteint pas ces yeux. Elle se sent supérieure, elle est supérieure alors je lui dit.
- Non. C'est toi.
J'ai été plus brusque que je l'aurais voulu, tout ceci m'échappe et cela m'agace.
- Je suis semblable à eux, et comme eux, je ne me sens pas seule.
Elle se lève, me laissant là chuchote un mot au serveur et descend parmi les danseurs. C'est comme une aura qui l'entoure, le commun des mortels s'écarte sur son passage et danse autour d'elle sans jamais la touchée.
Suite

mercredi 6 mai 2015

Une faim de loup doux comme un agneau. (3. La bergère)

Elle sourit. C'est un sourire poli qui signifie qu'elle en a vu d'autre. Mais pas des comme moi!!
- Vous attendez quelqu'un ? Dis-je en m'asseyant.
Elle ne répond pas, de toute façon je ne suis pas là pour sa conversation. Elle  est très belle et a des yeux gris sous la lumière tamisé.
- Que faite vous dans la vie ?
- Je réfléchis et vous ?
- Je suis un homme d'action.
- Vraiment j'aurais juré que vous étiez traders. Peut être commercial.
Elle souris à nouveau, elle a tapé dans le mille et elle le sait.
- On s'est déjà rencontré ?
- Non, mais vous êtes un archétypes. Aimez vous votre travail ?
- Oui, on y rencontre des gens passionnants, je vois et je comprends des choses qui ne sont pas données à tout le monde.
Elle souris de nouveau mais c'est étrange cela n'éclaire pas son regard. Cela lui donne un air ... mystérieux. Peut être n'ai je pas bien choisi, je regarde autour de moi et je constate que d'autre la regarde, oui elle est canon.
- C'est un métier très intéressant, et enrichissant à plus d'un titre.
- Oui sans doute, la pression, la critique ne sont que des inconvénients mineurs, au regard de la vie dorée que vous avez su vous forgez. N'est ce pas ?
- Ma vie me convient très bien.
- Sans doute... C'est agréable de déjeuné dans le parc, avec quelqu'un qui compte pour soi. De savoir que quelqu'un vous attend le soir, qu'elle a préparé votre plat préféré, un poulet au curry. Que la jolie commission de ce moi-ci, participera au fond pour financer votre prochain voyage en amoureux. De partager ses succès en somme.
Qui est elle ? Comment c'est elle pour ce matin ?
- Si je prenais le temps de ces enfantillages je ne serais surement pas le meilleur dans ce que je fais. répondis je.
- Peut être ...
Pourquoi souris t'elle encore?


Suite.

mercredi 29 avril 2015

Une faim de loup doux comme un agneau. (2. Affamé)


Wouah incroyable c'était un sacré coup. Le chef de bureau est venu me serrer la main, encore quelques milliers et je rejoindrais le mur. C'est un mur tout bête, juste l'énumération des meilleurs traders de la boite. Leurs résultats sont impressionnants. Juste quelques milliers de plus...
Des chiffres, des courbes et encore des chiffres, Ted ou bien peut être Tod a reniflé quelque chose je le vois du coin de l'œil qui s'agite. Il ne me manque que quelque millier pour rejoindre les grands, je continue à acheter, à..... vendre maintenant, je dois vendre.Un cri retenti.  MERDE !!! C'était pas moi c'était Tod ou peut être Ted, trop tard. J'y suis!!! Je les ai eu !!! Sur l'écran central s'affiche mon nom, ma transaction et ce regard de jalousie dans les yeux des autres. De toute façon l'affaire du siècle si ce n'est pas toi qui la fait ce sera quelqu'un d'autre mon cher Tod. Me voilà Alpha. Et dans quelques minutes l'horloge sonnera le départ. Tout le monde me serrera la main, me félicitera, m'enviera....
Ce soir nous fêterons ça dans un bar à la mode. Je choisirais une fille, et surtout pas un instant je ne m'arrêterais pour y réfléchir, juste savourer. Le temps d'une nuit. Et demain, recommencer. Parce qu'on peux toujours plus. Parce que pendant que j'achète ce poulet au curry à emporter, il y a un paysan qui produit du blé, une guerre qui limite les importations de chocolat, de gaz, de pétrole ou de  n'importe quoi. Parce que jamais je ne serais un Tod. Et que si je ne fais pas d'affaire alors c'est quelqu'un d'autre qui les fera. Et je détesterai perdre, ou être pauvre.
  Ce soir, elle sera blonde. Elle est jolie, grande, assise devant un verre, elle n'attend que moi.
- Bonsoir...



Suite

mercredi 22 avril 2015

Une faim de loup doux comme un agneau. (1. Le loup)

Le cliqueti des touches sur les claviers, le brouhaha de voix au téléphone, le pas régulier du contrôleur sur le plancher, saturaient mon esprit. Je rouvris les yeux, et fut un instant éblouis par la lumière des néons. Me tournant vers la vitre,  j'entraperçu la pluie. Un instant, j'aurais pu croire que le soleil brillait à l'extérieur et que dans quelques heures je pourrais rejoindre mon amie dans un parc, profiter du soleil, sauf qu'il pleut et que je n'ai pas de petite amie. Mon travail a commencé depuis seulement deux heures et je suis déjà fatigué. Dans 10h je ressortirais d'ici, je m'arrêterais dans une superette, je prendrai le repas surgelé correspondant à mon humeur; le repas ingurgité, je prendrais une douche, me changerai et je ressortirais. J'irai dans un bar à la mode, sélectionnerai une jeune femme parmis tant d'autre et me ferait un plaisir de la séduire pour une nuit, bien sur il faudra prendre le temps de rencontrer quelques collègues, d'échanger quelques informations sur le travail.
 Je suis habile dans ce que je fais, je vends, j'achète,  je rachète et je revends encore.  Des denrées, des produits complexe ou plus simple,  tout ce qui a de la valeur marchande au yeux du monde et j'empoche au passage une substantielle commission. Je suis TRADER.
 Ma réflexion n'a guère durée plus que quelques secondes, apercevant sur l'un des écrans un signal que le commun des mortels ne comprendrait pas, je reprend mon téléphone et vais gagner quelques milliers d'euros supplémentaires pour cette semaine.

Suite....


mercredi 15 avril 2015

Et pourtant. (La transition 5)

  Plus aucune entreprise à l'ancienne ne fonctionnaient, la plupart des petits entrepreneurs avait tout perdus et ne trouvèrent pas le courage de recommencer. Les banquiers étant parti avec la caisse, il n'avait plus non plus d'emprunt à rembourser, mais leurs espoirs basé sur d'ancienne valeur avait été détruits. Il n'était plus question de faire fortune ou de s'élever dans l'échelle sociale. Il ne voyait plus l'intérêt. Nombreux sont ceux qui ne trouvèrent pas le bonheur et l'aigreur commençait à les consumer. Ne dit t-on pas l'argent ne fait pas le bonheur ?
 De leur coté, les industriels, les banquiers, les puissants de l'ancien régime, continuaient à conquérir le monde et bien que la France fut qu'une tête d'épingle à l'échelle de leur succès. Il n'aurait pas fallut qu'elle donne des idées à d'autres. Ils contraient donc toute tentative de rouvrir les frontières bloquant les importations et favorisant le marché noir, après ils étaient mettre des entreprises exportantes. Certains entrepreneur dans l'âme en profitèrent et automatiquement la spéculation pu reprendre. Les monnaies locales n'étant plus équilibrées par les plafonds nationaux, les prix augmentèrent.
L'Europe demandait elle aussi des comptes et voulaient le remboursement des sommes engagés (primes, subvention etc...). A moins que la France ne s'engage dans un certain nombre de réformes :
- régulation des marchés (avec circuit de distribution)
- régulation des monnaies (création d'un nouveau système bancaire)
- élection de représentant au parlement européen,
- application au niveau local des lois européennes (libre échange, normes sanitaires (ogm, graine labéllisé), libres entreprises concurrentielles, libre circulation des hommes et des marchandises etc...)
....

Il n'y avait rien de mal à faire partie de l'Europe, de plus l'embargo mettait la population en position de précarité. Alors le compromis fut accepté, et la constitution modifiée en ce sens.
Aujourd'hui, eh bien ce n'est plus la cinquième république (les anciennes pratiques n'existent plus), c'est la troisième année de la transition (de nouvelles pratiques ont cours).
Et  pour les gens ? et bien pour certain rien  n'a changé, ils vivent en ville, vont au travail, regarde le télé ou vont boire un verre avec leur collègue, puis ils vont se coucher ou bien ils souffrent du chômage, de la pauvreté jusqu'à ce qu'il puissent rejoindre le premier groupe.
 Pour Aurélie, tout a changé, elle est là sur sa terrasse à regarder ces enfants se disputer avec un plaisir infini, demain elle ira travailler quelques heures au champs puis elle prendra le temps de discuter avec Lauri l'épicière, elle s'occupera de ses chevaux, et se préparera pour la tournée dans le canton pour livrer ce qui trouvent l'Europe trop loin.

FAIM

mercredi 8 avril 2015

Le temps de l'utopie (La transition 4)

On les avait nommés néo-ruraux, révolutionnaires, anarchistes, alternatifs, communistes ou même utopistes. Il n'était rien de tout ça, ils avaient toujours existé mais disposant de trop peu de moyen pour fonctionner à plus grande échelle c'était noyé dans le travail quotidien. C'était des associations innovantes en matière d'éducation, de construction, de recherche ...
 Cela avait commencé avec un petit millier de personne à travers la France et après quelques semaines, rare restait ceux qui ne faisait rien, il fallait bien remplir ses journées.
L'art, la musique commença à circuler aussi. Lauri ouvrit une boutique de troc, (monnaie, matériel, temps, tout pouvait s'échanger). Des explorateurs commencèrent à faire circuler les marchandises, neuves, artisanales, ou d'occasions mais aussi les pensées, les gens.
 Des lycéens utilisèrent un ancien lycée pour refaire des serveurs, rétablir un internet et communiquer avec des pirates et autres soutiens du monde entier.
Les élus locaux et autres passionnés de politique commencèrent sous le contrôle de la nouvelle constitution à essayer de reprendre contact avec les autres pays.
Pourtant les rares fois où Aurélie accompagna Laurie à la ville, elle put observer dans les rues, la drogues, la violence, la maladie, la misère...

mercredi 1 avril 2015

Individualiste (La transition 3)

Edouard et Aurélie, ne s'investirent pas vraiment dans cette nouvelle structure, trop préoccupée par leur survie immédiate. Il fallait rénové le hameau et avec des moyens à l'ancienne; ni elle ni sa famille n'avait été préparée à la rigueur d'une vie quasi paysanne. Mais ensemble, avec les ruraux, et les autres migrants ils avaient retrouvés un équilibre. L'une d'entre eux, institutrice, avait même créée une petite école locale prenant en charge l'ensemble des enfants (du nourrisson au lycée). Les intellos et les riches pouvaient se battre pour le pouvoir, la vie des petites gens continuaient.
 Puis l'annonce d'un salaire pour tous apparut. Les locaux annoncèrent que ça ne changerait rien à leur mode de vie,  mais pour certains migrants se fut un appel au retour à la ville.
Aurélie et Edouard ne changèrent rien. La "transition" avait été suffisamment dure pour retourner de là où ils étaient venus. Alors ils respectèrent les règles de leur petite communauté. Tours de rôle pour la station d'épuration, pour les champs, temps collectifs, et initiatives personnelles. Son métier de comptable ne fut pas d'une grande aide mais elle réappris à cuisiner, à tenir les inventaires. Une vieille lui dit un jour, "le métier ne compte pas mais l'esprit  et les bras trouveront toujours utilités"
L'institutrice était parti, le revenu minimum sembla lui suffire. Du coup une autre maman du prendre en charges les enfants, ce n'était pas son métier mais elle aimait les enfants de tous les âges. Elle du alors créer une nouvelle façon d'enseigner.
L'embargo coupa à nouveau le net et beaucoup d'autres ressources qui faisaient parti du quotidien, comme l'essence, les produits transformés, importés ou pétrolier vinrent à manquer.  L'argent rentrait suffisamment mais sans commerces point d'échange. Les loyers n'était plus exigible, et plus personne n'éprouvait le besoin de faire les basses besognes. Plus d'essence, plus de net, plus de manœuvre de chantier, plus d'usine, plus de livraison ou de transport, plus de grande distribution, non plus. Quelques guetos, et pas de police.
 Mais d'autres personnes commencèrent à arriver...

mercredi 25 mars 2015

Un Nouveau sytème (La Transition 2)

On en était revenu aux bases. Avoir un toit, avoir à manger et de l'eau, et surtout avoir chaud .
De leur coté, les révolutionnaires avaient saisis les infrastructures sans trop de difficulté. Les riches propriétaires c'étaient coalisés à l'extérieur des frontières, demandant l'intervention des tribunaux internationaux et des armées européennes. Mais le calme étant revenu, les militaires français se limitant à assurer la sécurité des civils, le parlement européen se perdait dans les débats et les méandres bureaucratiques. Après un mois, les  radios, les télés, les portables et le net étaient revenus, quelques volontaires, des passionnés, des journalistes engagés c'étaient mis au travail dans l'idée de montrer la réalité de "la transition". De leur côté les révolutionnaires avaient fait un appel aux volontaires pour créer une nouvelle constitution. Un groupe de100 personnes, nommées à 50 % et volontaire pour l'autre part, de rang, de formation ou d'origine différentes avaient ainsi été réunis.
Le résultat au bout de quelques semaines avait été jugé complètement incompatible avec l'Europe et l'ONU. L'embargo sur la France avait donc été décidé quelques jours plus tard. La nouvelle constitution instaurant un salaire minimum à chaque citoyen, de nouveaux troubles parcoururent le pays...

mercredi 18 mars 2015

La Transition (1)

Le bonheur c'est exactement ça... pensa Aurélie, assise dans un fauteuil elle regardait ces enfants monter un bonhomme de neige. Son mari était dans la cuisine. C'était Lundi. On mangerait donc tartiflette.
Bien sur demain la vie reprendrait son cour normal, elle irait faire les courses chez Lauri, il faudrait prévoir un peu de temps pour discuter, et voir si Victor avait un peu d'essence pour le motoculteur.
Depuis la transitio,n les choses c'était compliquées.
Trois ans plutôt la deuxième révolution Française avait eu lieu. Un énième détournement de fond avait rendu les gens fous. Il s'en était pris au élus, au banquiers, au grand magasin, au journalistes dans le chaos le plus total. Bien sur, certains avaient bien tenter de s'enfuir, de plaider, de faire disparaître la monnaie numérique vers d'autres pays, mais l'effet de surprise avait fait un carton. Voitures brulées, routes bloquées, frontières fermées. La France était devenu une zone sinistrée. Aurélie se souvenait encore avec frayeur ce quelle avait ressenti à ce moment là. Elle n'avait pas compris tout de suite, anesthésié à coup de terrorisme et de peur du chômage, elle avait suivi les consignes de l'armée qui prenait position dans les métropoles. Elle n'avait eu que deux pensées rationnelles allez à l'école et mettre les enfants en sécurité à la maison. Chose plus facile à dire qu'à faire, mais elle y était arrivée. Un peu plus tard elle avait prié le retour d'Edouard sains et sauf, tout en regardant les news internet, puisqu'aucune autre ne fonctionnait et que les portables était saturés. Mais tout cela était loin maintenant. Une nouvelle constitution avait vu le jour, de nombreux compte avait été saisi, la monnaie avait changé. Mais au final c'était le système D qui c'était appliqué dans un premier temps. Trocs, vols, violences.
La ville était un véritable coupe gorge, alors nombreux était ceux qui c'était rendu dans les campagnes. Aurélie était de ceux là, avec Edouard et les enfants, ils s'était rendu dans un hameau de son enfance à quelque km de la ville. Ils n'était pas les seuls, les ruraux les avaient accueillis avec méfiance mais bienveillance...

mercredi 11 mars 2015

Nouvelles 2015

Une fois n'est pas coutume, BONJOUR,
Cela fait une année passée que je n'ai pas écrit ici. Je me suis bien sentie désolé d'avoir négligé le peu de lecteur intéressé. ( si t'en t-est que leur nombre m'intéresse). Mais au fond, la vrai question était de savoir pourquoi ... ?
  •  trop personnel : non!!! quand t'on parle de ces peurs intimes ou de ces doutes c'est comme le streaptease,
  •  trop peu de temps: si j'ai du temps pour regarder une série j'ai le temps d'écrire
  •  trop redondant: pas faux ma vie est cyclique, on vit sur le rythme des saisons mais je ne suis pas aujourd'hui comme j'étais y'a cinq ans alors pourquoi ?
Peut être avais-je finis quelque chose, les enfants vont bien, contre-toute attente je me sens chez moi ici, mes affaires ne sont pas mirobolante mais suffisante, mes hobbies reste passionnant et ma vie bien rythmée. Alors je pense que j'ai fait le tour de ma philosophie. Mais j'aime toujours écrire, alors si vous voulez bien continuez à me lire, je souhaiterais changer le ton de ce blog et le faire devenir un blog de nouvelles. Pas les nouvelles de ma vie (si vous avez besoin mailez moi ou téléphonez-moi, je serais ravie de vous dire comment vont les enfants et mon berger). Mais des nouvelles d'écriture et d'imagination. J'insiste d'IMAGINATION. Elles paraitront pas très souvent mais j'en publierais quelques une comme un recueil ou plutôt comme un atelier d'écriture.

En transition je vous propose comme thème une idée politique que j'ai vu surgir au détour d'une émission de France 2 (Ce soir ou jamais): "Imaginez un pays ou il y aurait pour tous un salaire minimum suffisant pour vivre et définitif. Comme si tout le monde était à la retraite. " La personne ayant soumis cette idée à ajouter "ouvrez votre esprit, un monde ou vous n'êtes plus prisonnier de votre travail"

Et comme c'est une toute nouvelle philosophie pour moi autant que pour vous. La suite au prochain numéro ...