mardi 30 novembre 2010

Le Baptème du feu

Lorsque que l'on fait baptisé un enfant de façon religieuse ou de façon républicaine, on le fait parce que l'on cherche, essentiellement, à lui montrer un chemin.
Lorsqu'un adulte se fait baptiser de son propre gré, c'est qu'il montre aux autres le chemin qu'il souhaite prendre aujourd'hui.
Et lorsqu'on baptise quelqu'un contre son gré, cela signifie que l'on souhaite lui montré ce à quoi il devra s'attendre. Lorsque le baptême est de feu c'est souvent le pire ou presque le pire de ce qui peut arriver que l'on montre.

Lorsque à 8H00 du soir, alors que je m'apprêtais à partir de mon cours de théatre, mon mari m'a appelé, j'ai su que quelque chose clochait.
Lorsqu'il m'a annoncé que la neige tombait sur Mantet et sa route, depuis un bon moment déjà, j'ai su que cela devait arriver un jour.
Lorsqu'en sortant tout juste de sahorre j'ai vu que la neige tenait déjà sur la route, j'ai su que ça risquait d'être difficile.
Mais je ne m'attendait pas à rentrer chez moi perclu de courbature du à la tension de mes épaules.

Lorsque, à Py, j'ai découvert 3 cm de neige, j'ai su qu'il faudrait chainée.
Lorsque, avant même d'avoir quitter le village, ma voiture c'est mise à glisser, j'ai su que je devais m'arrêter et chainée.
Mais je ne m'attendait pas à ne pas trouver ce maudit crochet bleu, qui s'attache après le maudit crochet jaune.

Lorsque mes doigts on commencé à geler, et qu'il m'a fallut recommencer la manœuvre pour mettre les chaines, j'ai su que je finirais par y arriver avant de me transformer en bonhomme de neige.
Lorsque une fois les pneus dument équipés je me suis mise à rouler, j'ai su que plus dur était passé.
Lorsque j'ai entendu ce petit claquement contre la roue j'ai su qu'il suffisait de resserrer les chaines pour l'arrêter.
Mais je ne m'attendais à m'arrêter tout les faux plats pour vérifier que mes chaines étaient toujours là.

Lorsque j'ai passé le col 3/4 heure plus tard, j'ai su que j'étais chez moi.
Lorsque j'ai constaté l'état de la route, j'ai su qu'il ne fallait pas relâcher son attention avant d'être garer au parking.
Lorsque je suis enfin arrivée à destination, j'ai su que j'avais bien fait de prendre une veste chaude.
Mais je ne savais pas qu'un baptême est quelque chose de très gratifiant lorsqu'on emprunte un chemin qu'on a choisi. Même si je n'avais pas décider d'être baptisée ni même d'avoir un baptême du feu.

Pour conclure, je remercie mes parrains (Maryse, rené et Mathieu) qui m'avait très bien préparer pour la route et j'espère être un jour suffisamment entrainer pour à mon tour pouvoir parrainer mes fils ( ainsi ils pourront circuler libre même lorsqu'il neige).

dimanche 28 novembre 2010

Occuper ses enfants les mercredi et le WE avant Noël


Merci le magasine "YOUPI j'ai compris" qui dans son numéro 267 de décembre 2010, nous donne plein de petite réalisation à faire avec ou par ces petits (tout dépend l'age) pour décorer le sapin de noël.

Nous avons donc avec Daniel pris une heure sur la matinée pour bricoler un peu. Voilà nos réalisation.

Voici comment on s'y prend pour ces quatre petites choses mais vous trouverez dans YOUPI 19 autres objets (des sapins, des rênes, un escargot en fruit sec etc...)

Donc première étape sortir tout le matériel, ciseau, colle, cure dent, papier rouge, gomettes et cotillon, récupération de carton, de rouleau de papier toilette, bouchon en liège, rubans etc ...

Sans oublier le Livre ou plutôt le mode d'emploi, que voici pour un moulin, une clochette, un petit lutin pour le sapin et une pique papa Noël pour l'Apéro.


moulin
ClochetteLutin pour sapinpique Apéro






















Au final on s'est beaucoup amusée et la semaine prochaine je vous ferais partager notre Sapin de noël joliment décoré par les créations de Daniel.

samedi 20 novembre 2010

Acepter n'est pas forcément renoncer.

S'accepter tel que l'on est est une démarche essentielle à l'adolescence. Lorsqu'on se met en couple il est d'autant plus important d'accepter l'autre tel qu'il est. Une fois qu'on a des enfants il est plus facile d'accepter ses parents.

Mais pour que ça marche il faut faire des compromis et, faire des compromis c'est toujours les porter au quotidien. Plus il y en a, plus c'est lourd.

Lorsqu'on choisi un compagnon, quel qu'il soit, au delà de l'attirance réciproque il y a les points communs et les différences. Certains choisissent qui leur ressemblent et sont moins parés lorsque l'adversité les confronte à ce qu'ils ne sont pas. D'autres choisissent des complémentaires afin de mieux affronter le reste du monde mais chaque différence est un compromis et chaque compromis à son poids.

Lorsque j'étais ado, je voyais des séries télés où les nanas faisaient des listes pour choisir entre deux choix, les plus d'un coté et les moins de l'autre. Je ne l'ai jamais mis en pratique surement par peur de me confronter à mes propres moins et plus. Et j'ai toujours trouvé plus facile de voir quels sont les compromis que je suis prête à faire, pour mon mari, pour mes enfants. On a beau dire il n'y a rien que je ne ferais pour mes enfants, la vérité c'est que personne ne peux vivre à travers un tiers.

Si certain vous disent qu'être au foyer cela signifie être dépendant de son compagnon, il n'aura pas tout à fait tord. Mais la dépendance est réciproque, il ne faut pas oublier, même si votre compagnon l'oubli souvent, que lui même est dépendant de vous. Il ne peux pas prendre en charge les enfants, le ménage, l'intendance en général (course, facture) et au final il délèguerais (nounou, bonne, WE); OUI week-end au lieu de sortir avec ces amis il y a les factures, les courses et tout ce qu'il n'a pu délégué. Aucune femme (ou homme suivant les cas) ne peux travailler et s'occuper de l'ensemble des corvées sans que son compagnon ne participe au ménage, à la garde des petits etc...

Lorsque l'on travaille chez soit, il est dur de voir la limite entre le travail et être mère ( ou père) au foyer. J'ai fait ce choix pour être avec mes enfants, leur donner l'avantage des cookies maison, des repas en famille, des jeux créatif et éducatif. Mais si moi-même j'ai du mal à faire la part entre le temps que j'accorde aux travaux de couture, de mobilier en carton, de secrétariat pour l'entreprise de mon mari et mes devoir familiaux. Il doit être encore plus dur pour les tiers, mon mari, mes enfants de voir que je ne suis pas robotisée. J'ai besoin de temps de liberté. Un temps qui ne dépend d'aucun sans "il faut" ni "je dois". Dernièrement j'ai réussi à accorder deux heure tout les jeudi soir jusqu'à Noël à autre chose que mon foyer même si au fond ça reste lier, c'est tout de même du temps de liberté.


Pour Noël et la nouvelle année je souhaite à tous ceux qui ont fait passer leur foyer en priorité du « Temps de LIBERTE »

mercredi 3 novembre 2010

Pate de Fruit Pommes / Cynorhodon

En cette saison c'est le temps des pommes, des châtaignes et aussi des Cynorhodons.

Le cynorhodon ou aussi appelé "gratte-cul" est le fruit de l'églantier.
Il se récolte après les premières gelées, le plus mur possible c'est à dire légèrement mou, voir sec parfois.
Cependant le gratte-cul à un gros inconvénient, comme son nom l'indique ... il gratte. En effet il contient, en son cœur, des graines enrobées de petit poils.
En plus les églantiers sont aussi appelé rosier sauvage donc ils ont des épines. C'est pourquoi la récolte est longue et douloureuse pour un maigre résultat.

Voilà donc ma recette pour faire une pâte de Cynorhodon le plus facilement possible.

Ramasser des cynorhodons environ 2kg soit (deux heures de balade) sachant que ça ne représentera qu'environ 500g de pulpe, on le couplera avec cinq grosses pommes.
Après le ramassage, laisser le dans un panier aéré, dans un endroit sec, pendant deux ou trois jours.
Secouer le panier, 2 fois par jour pour faire tomber les petites graines, et petits bout de bois qui restent.

Dès que vous avez une matinée de libre :
Faire bouillir les baies pendant un demi heure.
Au fur a mesure, commencer à enlever les impureté qui reste prise dans la mousse qui se forme à la surface.
Passer les fruits au presse purée avec la grille la plus fine.

Petite Astuce : Prendre une louche pour avoir un peu de liquide à mélanger.

Enlever régulièrement les graines afin de ne récupérer que la pulpe sans les poils les tiges, ou les graines.










L'opération prend environ une demi-heure, et pour 500 de fruit on obtient presque 800g de déchet. Donc pas d'inquiétude s'il reste parmi les graines un peu de pulpe, cette pulpe contient la plus grande partie des poils grattant.
Réserver la purée de cynorhodon.

Ensuite préparer les pommes en les coupants en quartier sans les éplucher.
Enlever le cœur, puis,
et les faire bouillir 10mn environ.
Les passer au presse purée afin d'obtenir une compote de la même consistance que la purée de cynorhodon .

Petite Astuce : Cette fois, utiliser une écumoire afin d'avoir le moins de liquide possible dans le presse purée

Mélanger les fruits (pomme et cynorhodon) et peser le tout.
Dans une marmite mettre la compote de pommes / gratte-cul, avec l'équivalent de son poids de sucre en poudre.

Faire cuire à feu très doux, l'appareil jusqu'à ce que vous ayez une consistance épaisse.
La cuisson prend environ 2 heures.
Ensuite versée dans des barquettes en aluminium et laisser refroidir.

Dernière petite astuce : Vous pouvez se-poudrer de sucre cristal.
Et Voilà 3 barquettes pour 1kg311 de fruit en compote.