mercredi 30 décembre 2009

Poème pour les bébés

Tes yeux se sont ouvert, pour la première fois aujourd'hui, et tu as vu la lumière.
Difficile et douloureuse expérience, pour entrer le monde, que de passer de l'ombre à la lumière,
Pourtant... sans ça, aucune rencontre n'est possible.

Tes yeux, bleus, pour l'instant, découvriront peu à peu le monde.
Des merveilles de la nature au vision de l'humain.
Le choix, un jour, se présentera de redevenir aveugle ou de voir avec d'autres sens que tes yeux.
Tes émotions, comme les miennes aujourd'hui, donneront une nouvelle dimension à ta vision.
La haine, la jalousie, la colère aveugle l'esprit mais éclaire le cœur d'une couleur particulière.
L'amour, l'espoir et le don bouleverseront tes certitudes apportant avec eux la vision de l'autre.

N'est jamais peur du noir.
Si le lumière est belle et qu'elle éclaire ta route, l'ombre ne t'empêche de voir.
Ne dit on pas que les aveugles voient avec leur cœur?
Mon cœur te vois depuis longtemps déjà.
Il t'aime comme mes yeux, j'espère, sauront te le dire.


Spéciale dédicace à Charles Elie née le 21-09-2009 et à Athénaïs née le 23-12-2009

dimanche 13 décembre 2009

Action, Réaction,

Lorsque j'écris mes "post". Je vous parle de ce que je ressens, ce que je crois, parfois je m'appuie sur des fait afin de pousser ma réflexion. Je ne m'attend ni a ce que vous me croyez sur parole ni à ce que vous réfléchissiez à ce que je dit. Quant à vous faire changer d'avis...
Je vous apporte mon témoignage et au fond j'espère qu'un jour mes enfants comprendront les choix que j'ai fait au cours des saisons. Choix qui les influences directement. (Un voisin qui ne vous parle plus, Une maitresse qui vous vois comme le miraculé, des anniversaires auquels ont ne peux aller...).
Cependant une réaction à l'un de mes articles m'a fait réfléchir que même si je ne l'espérait pas ce que j'écris n'est pas sans conséquence car contrairement aux apparences il ne s'agit pas de fiction mais de ma vie qui implique les gens qui m'entourent, famille, amis, voisins.
Je ne vous est jamais caché mon parti pris, ni parlé comme un journaliste en sous entendant ma neutralité.
JE NE SUIS PAS NEUTRE.
Et je suis désolé que certains soit choqué par mon opinion. Cependant tout comme. Marie Antoine je vous invite à donner la votre. Et comme vous pouvez le constater elle ne reste pas lettre morte même si elle n'est pas à mon honneur.

vendredi 13 novembre 2009

Elevé ses enfants Toute une philosophie.

Quand, j'ai rencontré, Nathan la première fois, comme la jeune femme romantique que j'étais, j'ai été enchanter par ce BéBé. En pays catalan on dirait "ennaïgué" ou moi je dirais touché par les fées.
La plupart des femmes deviennent "gaga" face à un poupon. Jeune, volontaire, je n'avais jamais ressenti ça encore. Je n'avais jamais ressenti cette magie qui entoure les tous petits.
Plus je l'ai vu grandir et plus je me suis émerveillé de ces progrès et j'ai souffert de ma non-maternité. Un jour vint où je me suis senti prête à donner à un enfant le meilleur de moi. Non pas la génétique, donné la vie à beau être un chose merveilleuse et magique cela reste facile et ce n'est qu'une fraction seconde face à l'éducation de toute une vie.
Daniel est venu au monde avec sa propre magie et sa lumière. Il a remplit ma vie. :) oui de tout un tas de petite corvée. Le linge sale, la cuisine, les couches ou plus tard le pot, sans compter les élémentaires (hygiene, politesse et sociabilisation). Non je plaisante, ça a beau exister chaque sourire rend la corvée plus douce, chaque progrès vous rend meilleur.
C'est pourquoi 3 ans plus tard je remet ça avec un autre petit garçon.
Nier que lors de la conception on espérait une fille serait une mensonge mais nier que j'adore ces trois garçons serait le plus gros des mensonges. Chacun d'entre eux m'apprend à sa manière. Chaque stade de leur croissance est une aventure. Et ils ont beau se ressembler physiquement, ils sont aussi différent que deux individus peuvent l'être.
Je suis curieuse. Curieuse de les voir évoluer et grandir. Sera t'il manuel ou intellectuel? appréciera t'il ou nous reprochera-t-il nos choix? Des millions de questions avec autant de réponses différentes que d'enfant à naitre dans le monde.

Et pour les plus optimiste une petite bande que ma belle sœur m'a envoyé.
http://www.youtube.com/watch?v=F-xeENeoJ_A

jeudi 12 novembre 2009

Submergée par les bonnes nouvelles

Comme dans les films et dans la vie, d'ailleur, après la pluie le beau temps.
Mais je vais vous racontez les 3 derniers mois et vous comprendrez pourquoi vous n'avez plus de mes nouvelles.

Nous en étions resté à mon 8 ème mois de grossesse. Alors que le séjour de mon beau fils, Nathan, s'achevait dans la bonne humeur. Fêtes du village oblige. Les démarches pour l'installation en tant qu'agriculteur de mon mari connaissaient une accélération subite; après deux ans de surplace.
Je vous explique : Pour s'installer en tant qu'éleveur aidé (condition obligatoire pour les jeunes non riche de nos jours), il faut à part prouver qu'économiquement votre projet est viable, que vous avez suivi les formations et que vous êtes apte à vous occuper de vos bêtes, il vous faut fournir la preuve que vous pourrez les alimenter.
A Mantet, ce n'est pas la place qui manque, et l'élevage à la chance d'y être parfaitement règlementé. (Non, non ce n'est pas ironique): Un groupement de propriétaire (AFP) loue à un groupement d'éleveur (GP) l'ensemble du territoire hors village.( donc pas besoin de prospecter des jours.). Au GP (composer de 4 éleveurs soit 5 exploitations (pas de question... ce serait trop long d'expliquer ce phénomène mathématique.) ) de partager les quelques 600 Ha autour du village ( au total un peu plus de 3000 hors village compris , en fait.) entre les differentes exploitations, suivant leur emplacement, leur besoin et leur mode d'élevage.
Donc, me direz vous, rien de plus simple que d'introduire un 6° éleveurs sur les terres non allouées (parcequ'il y en a) ou des terres en reprise avec l'accord du précedent loueur (en l'occurence mes beaux parents puisque mon mari reprend une parti du troupeau).
Sauf que rien n'est plus compliquer. Cette simple formalité a durée 2 ans.
Le pourquoi est dans la seule choses compliqués que je viens d'évoquer.
Evaluer le besoin, le mode d'élevage de chaque éleveur.
En élevage, même si vous n'êtes pas en concurence (puisque mon mari se propose de fournir un produit non présent dans le village), vous restez en concurence pour l'herbage.
Ce n'est pas tant l'herbe qui manque par chez nous mais si vous n'entretenez pas vos parcelles, elles deviennent vite sèches et embroussaillée. Ne dit on pas que l'herbe est plus verte chez son voisin ? He bien pour la voisine de mes beaux parents (présidente du GP) (et oui étrange coincidence pour le retard de traitement de ce dossier), il semblerait que ce soit effectivement le cas.
Cependant face au scandale que cela représentait, les instances agricoles ont décidé de venir vérifier par eux même si mantet et ces 4 protagonistes ne pouvaient vraiment en souffrir un de plus. C'est pourquoi, au 15 juillet, ils ont exigé que le dossier d'installation de mon mari soit terminer avant le 14 du mois de septembre.
Tout d'un coup, la première étape (en dehord du passage du diplome) déclanchait l'ensemble des 3 autres, établissement d'un bilan fourrager (preuve de l'allimentation du bétail), établissement d'une simulation comptable (preuve de rentabilité) et enfin établissement des pièces juridiques nécessaire (10 min de photocopie).

Je vous rassure le dossier étant en suspend depuis longtemps, il fut près dans les délais (pas question d'attendre une semaine de plus) et depuis le 20 octobre, mon mari a obtenu le statut de Jeune Agriculteur en installation. (Première bonne nouvelle après deux ans de pluies)

Cepandent mon mari n'est pas le seul a vivre. Et durant ces méandre administratif nous avions continuez à vivre en mettant en route un petit 3°. Ma grossesse avancait tranquillement et la fatigue commançait à ce faire sentir. J'ai donc décider de prendre 15 jours de vacance. Pendant ce temps mon cher et tendre irait aider de vieux amis dans leur exploitation d'oignon doux des cévennes. Mon témoin et amie devait se marier en octobre, je m'invitait donc chez elles histoire de finir sa robe de soirée pour son mariage. Mais absente la première semaine elle me laissa à moi et à Daniel sa petite maison près de la plage. Le rêve... La solitude... les premières vrai vacance que je connaissais... Aucune obligation... aucun horraire... la piscine... la plage... et le transat... en bref l'ennui :)). Mais toutefois aussi reposant qu'on puit l'être à la fin d'une grossesse après avoir cousu une deuxième robe de mariée.

Nous sommes donc revenu début septembre et après deux fausses alertes (1H30 pour decendre à la clinique et pour remonter sans qu'aucun bébé n'est vu le jour; mais par contre contractions et douleurs au rendez vous) , je mettais au monde, le 21 septembre, un petit Charles-Elie tout ensommeillé de cette naissance. ( 2° bonne nouvelle)
La naissance et le mariage étant prévu le même Weekend je n'étais pas sure de pouvoir voir la maraine de ce bébé ce marier dans les robes que nous avions cousu ensemble. Mais le petit poussin ayant avancé sa venu j'assistait donc au mariage le plus sympatique que je connaisse.
De mariage en chasse au trésor au en passant par le concours de guirlande de grue en origami il n'y rien que je n'ai pas savouré et voilà quelques photos du couple à l'honneur. La mariée habillé de sa création mise en oeuvre par votre narratrice.


Et voilà comment 2 mois s'envolent. Le troisième je l'ai utilisé à récupérer de tous ces évènements.

;)

mercredi 29 juillet 2009

La tonte

Je vous avais dit que la tonte serait une autre histoire et bien la voici.
Ceci est le poème que j'ai réciter lors du marché gourmand de Juillet.

Lorsque je t'ai rencontré, je ne t'ai pas reconnu et j'ai continué de te chercher.
J'ai suivi de nombreuses directions, Et un jour tu t'es représenté...
Revenu vers moi, je t'ai redécouvert;
Mais je n'avais toutefois pas compris et j'enviais mon voisin qui lui... avait trouvé ce que je cherchais.
Résignée à vivre mon bonheur et mon amour tout de même,
j'ai cessé de chercher et j'ai continué ma route.
Parfois la compréhension vient plus tard, quand on ne s'y attend pas.
Pourtant, tu étais là, je te savais spécial et que jamais tu ne me quitterais.

Je suis rentrée dans cet endroit des centaines de fois,
sans jamais éprouver ce que j'ai ressenti aujourd'hui.
« Le jour de la tonte, la bergerie devient comme une église » m'a t'on dit.
Je ne suis pas sure que ce message signifiait ce qu'il a fini par dire.
On m'avait parlé de vocation, d'illumination,
Et si au fond j'en rêvais, cela était resté très abstrait.

Une sérénité qui gorge vos veines, Gonfle le cœur, votre esprit qui s 'échappe,
Et soudain vous comprenez :
« SANS TOI JE NE POURRAIS PLUS VIVRE ».

J'aime un homme plus que je ne saurais aimer.
J'aime nos enfants plus que je ne saurais vous décrire.
Aujourd'hui, je sais et je comprend qu'un seul métier coule dans mes veines.

Ce n'est pas la main sure du tondeur,
La caresse rassurante du berger à sa brebis
ou même la multitude de possibilité qu'offre la laine brute, qui m'a fait réaliser.
La passion n'a besoin d'aucune raison.
Je suis juste victime de l'illumination.
Savoir qu'on a trouvé sa place est un sentiment merveilleux.
Le ressentir au plus profond de son âme est un sentiment... MAGIQUE.

Mon homme me réchauffe le cœur les jours froids,
Nos enfants me rafraichisse l'esprit les jours chauds,
Et cette lumière éclairera mon âme les jours sombres.

jeudi 16 juillet 2009

Marché à Mantet

4 femmes se retrouvent sur la place du village. L'endroit est encore vide, la chaleur écrase les esprits, 2 courageux font une dernière partie de Ping Pong tandis que l'employé communal passe un dernier coup de balais.
"Allons dans l'église, il fera plus frais" dit l'une d'entre elles.
Le temps d'aller chercher les clés et un air de violon se fait entendre à l'intérieur de l'antique lieu de culte. L'église se charge de rire et d'émotion. "Prochain rendez vous à 18h15".
L'heure est arrivé, je remonte péniblement jusqu'à la place qui ce soir sera la place du marché gourmand. Mes hommes me suivent prêt à me soutenir ou mieux à m'applaudir. Au lieu des habituel résidents, l'aire s'est remplie de couleurs, d'odeurs et de voix.
Il y a la les poteries de Suzie qui a aussi apporté des conserves de Xifres le boucher de Sahorre.
Il y a le fromage de chèvre de Jean-Marie et Paul qui sert la tome de brebis de Mantet
Il y a Cecile avec ces légumes d'Escaro.
Il y a aussi de drôle de boissons vertes à base de spiruline de Fuilla. Mais aussi des plus classiques Rouge, Jaune, Orange, (mure, cassis, pêche, abricot...).
Je tourne la tête, et je vois Jean-Luc et son miel de Py, Nadia et ses poteries, Sophie et son fromage de vache. autant de visage qui me sont familier maintenant et d'autres qui me sont inconnu parceque des gents sont venu de toute la vallée pour assister au Marché.
Je traverse cette foule, saluant quelques amis pour apercevoir un petit groupe d'enfant, tout au fond, au soleil. Debout, parmis eux, une voix rassurante les encourage à se montrer créatif face à la multitude de possibilité qu'offrent des couvercles, des boites de conserve ou encore des briques de lait. c'est l'atelier recyclage de Steven. J'y conduit mes 2 poussins et avec d'autres pères et mères, je m'assois autour de la petite table. Sous mes yeux ébaïs, des masques, des voitures et des bateaux à voiles, à rames ou à moteur naissent entre les mains de parents et enfants. Les plus jeunes tel des maitres de chantier encouragent les adultes à percer, scotcher, et nouer des pièces nées de leurs imaginations.
Mais l'heure est bientot à l'impromptu; Je confis donc en toute confiance mes petits à Steven our retrouver 3 autres femmes qui comme moi vont partager un moment, une pensée, une émotion.
La réalisatrice, me serre l'épaule autant pour me dire que l'heure venu que pour m'encourager. Le violon commence à egrenner ces notes tandis que Chantal lance des mots, porteur de vie, d'odeur, de couleur... de montagne... de Mantet. alors que barbara finit le morceau de musique. Maryse prend place et nous conte un poème ou la sagesse d'une mère enseigne que l'ardeur et l'espoir sont porteur de l'amour le plus pur.
Barbara reprend son violon, mon tour est bientot arrivé. Je m'assois à ces coté pour partager une quète et finallement une découverte. alors que prise d'émotion j'annonce que " le jour de la tonte, la bergerie devient comme une église." Le tintement des cloches annonce l'arrivée des brebis quittant le pré pour la traite du soir. Cette apparition me permet de reprendre mon souffle et de déclamer mon amour pour mon mari, nos enfants et aussi pour le travail de la laine. Je finis ma prose et barbara egrenne à nouveau des notes sur son violon avant d'entamer son propre poème.
Elle y raconte comment une ville, une langue, un pays a ravi son coeur et pourquoi elle fut déchirée de le quitter.
Son violon finit l'impromptu comme il l'a débuté tandis que chantal nous invite à reprendre le marché.
Cela n'a duré qu'un quinzaine de minutes, certains l'on manqué mais d'autrs en on profité. Les échanges reprennent et la vie continu amenant le temps de rentrer, de manger et de profiter de la fraicheur de la soirée.

mercredi 15 juillet 2009

Soirée Cabaret

Le concert de juillet a eu lieu. Si j'en crois l'avis de la majorité y compris le mien, cela c'est très bien passé.
Organiser un tel évènement dans un tout petit village comme le notre relève du défi. Bien sur avant ce cabaret il y a eu d'autre manifestation et certaines comme les MANTESTIVAL étaient beaucoup plus ambitieuses.
Mais cette année, était le premier cabaret de MANTET. Changer le thème de la soirée en l'élargissant, faisant venir un poète, des danseuses, ou un trio de chanteuse à capela en plus d'un bon groupe de musique (habituel au concert de juillet) demandait un bonne dose d'audace.
Bien sur il y a toujours les éternels mécontents qui inconscient de la nécessité d'équilibrer les comptes, de motiver les bénévoles ou d'assurer le bon déroulement tout au long de la soirée vont tout de même réclamer d'avantage. Dans ces moments, seul le soutien du collectif et la fermeté du président ou de l'organisateur permet d'éviter d'aller dans le mur.
Alors je remercie Paul, Yann, Barbara et Corine, comme la fait la présidente le soir même, d'avoir réaliser ce petit exploit et permis que l'année prochaine de telles initiatives puissent être renouvelée.
Nous avons passé une exellente soirée, les grands comme les petits (ce qui n'était pas toujours le cas dans les autres concert de Juillet), et c'était bien là l'essentiel. Cependant ils n'ont tout de même pas négligé le reste (même si la qualité de la nouriture aurait pu être améliorer (on fera mieux la prochaine fois je pense) et ça c'était le plus dur.
Félicitation à tous ceux qui ont participer à ce succès. Bonne Musique, Bonne ambiance c'était un très bonne manifestation.

samedi 4 juillet 2009

La chasse aux champignons

Lorsque l'on fait quelque chose de nouveau, n'avez vous jamais remarqué qu'on se sent toujours un peu maladroit, un rien... godiche. La pratique en conséquence apporte l'assurance et la confiance.
Imaginez, changer complètement de milieu au point que tout parait nouveau, le climat, le lieu, le travail, même votre situation familiale etc... De citadine je suis devenu rurale avec un enfant à charge. Quand savoir que l'on c'est enfin adapté ? (quand on ne se pose plus la question pardi!!)
Eh bien ça y est je sais! Comment, j'en suis sure, puisque je me suis posée la question?
Ce n'est pas l'opinion de mes voisins qui m'a rassurée,
ou le fait que je réussisse enfin mon pain sans machine,
ou que la pizzéria qui livre à domicile ne me manque plus (elle me manquera toujours je crois)
Non ce n'est pas non plus que ça m'embête de descendre faire mes courses. (Ça m'embêtait déjà lorsque je n'avais que 3 étages à descendre pour le faire).
Non ! ce qui m'a convaincu c'est ..... (roulement de tambour) LA CHASSE AUX CHAMPIGNONS. (définitivement barrée la fille)
La première fois je me sentais comme à ma première partie de bowling
Maladroite dans la posture (avec la peur de vous étalez devant tout le monde)
Maladroit dans l'évaluation de la situation (le caniveau 3 fois sur 4 comme si vous n'aviez pas vu les quilles au fond de la salle)
Mais avec la chance du débutant vous arrivez à faire tomber quelques quilles avant la fin de la soirée.
La dernière fois que je suis allée aux champignons (sans mauvais jeu de mots), enceinte de six mois, mon pied était, tout de même, sûr et mon œil aiguisé. J'ai même trouvé quelques trésors. Lorsqu'on ne se dit plus, " c'est la chance du débutant" c'est que vous n'êtes pas loin d'être un pro.

Je ne connais pas les sentiers et je ne connais pas aussi bien la montagne que mon aimé. Ce n'est pas les hivers ou le temps qui c'est écoulé depuis que je me suis installé (2 ans c'est long, mais ça peut duré parfois 10 ans sans qu'on sache qu'on est plus un étranger au pays qu'on a choisi).
Je suis chez moi, j'ai trouvé ma place. Elle n'est pas sur les sentiers de la montagne mais savoir faire le pain ou la pizza, veillez a ce que tous mes hommes soit heureux ou apprendre a mon fils la chasse au champignon. C'est la place dans laquelle je me sens bien, sans me sentir décalée ou à la ramasse. Je n'est plus peur de tomber au bowling c'est donc qu'il y a peu de chance ou peu que ça arrive. Je suis arrivé ici en étant convaincu que ce jour arriverait, quelque chose au fond de moi savait que j'étais sur la bonne voie et que je m'adapterais alors qu'ailleurs je n'avais pas réussi. Je suis rassuré de savoir que je ne me suis pas trompée et je suis ravi d'avoir réussi ce beau STRIKE.

vendredi 3 juillet 2009

Une fois n'est pas coutume: Petite Annonce

11 juillet 2009
Cabaret-Concert avec le groupe L’herbe Folle.
Le but de cette manifestation est de réunir les gens (habitants, vacanciers, habitués,…) autour du spectacle vivant (pour la partie cabaret : cirque, théâtre, chant, …) et de la musique avec un concert assuré par le groupe L’herbe Folle, dans esprit chaleureux, convivial et familial.
Sous chapiteau, à partir de 19h30/ Entrée libre
Tapas/Buvette festive

16 Juillet 2009 :
Marché Gourmand
La vallée de la Rotja organise à Sahorre, Py, Fuilla et Escaro des marchés composés des producteurs de la vallée (Miel, fromage de chèvre, de Vache, de Brebis, légume, jus de pomme, vin mais aussi artisan de cuir, de poterie, safran etc...). De petites animations viennent compléter cette réunion des produits de notre vallée. Pour Mantet, L'atelier recyclage de Steven mais aussi un impromptu théâtral.
Sous chapiteau, à partir de 17H/ Entrée libre

9 aout 2009 :
Fête du village (Festa major)
C’est la traditionnelle fête du village qui s’ouvre généralement par la messe annuelle dans la petite église du village. Puis, suite à l’apéritif offert par la mairie, nous déjeunons tous ensemble sur la place du village ( Repas payant et sur réservation, cuisine traditionnelle avec des produits locaux). S’ensuivent de nombreuses activités : tombola, tournoi de pétanque, jeux pour les enfants,…
Enfin, la journée se termine au son de la musique (DJ) avec une grillade.

20 Aout 2009 :
Marché Gourmand
Revoilà les bonnes choses de la vallée. Sous le chapiteau de la place du village se réuniront à nouveau tous les ingrédients nécessaires à une bonne ambiance. De la nourriture (Miel, fromage de Vache, de chèvre ou de Brebis, Safran, Jus de fruits et Vin....), de L'art (cuir, poterie Land art etc...) mais surtout des gens ravi d'être ensemble et de vous accueillir. Bien sur il ne faudra pas manqué l'atelier recyclage de Steven et l'impromptu théâtral.
Sous chapiteau, à partir de 17H/ Entrée libre

dimanche 14 juin 2009

Suite et fin, de "A chaque jour ses défis."

Concentrée sur mon problème, je n'avais pas fait attention que mon arrivée hasardeuse avait été remarquée.
Alertée par un 6ème sens voir (pour les mystiques) ou tout simplement par le chien (pour les rationnel), ma belle mère sort sur la terrasse et me voit dans mon entreprise. Au même moment, la voisine (oui, oui celle du conflit, la seule) sort de chez elle avec son 4x4 et sa remorque, au lieu de s'arrêter me laissant ainsi finir cette ascension plutôt chaotique et par la même regagner le domicile de mes beaux parents, elle plante son pied sur l'accélérateur et regagne le plat avant moi, bloquant ainsi l'ensemble de la route avec son véhicule.
Toutes personnes normalement constituées ayant presque 10 ans de permi pense :
M... M... Mince y'a plus qu'à s'arrêter et marche arrière.
Je ne doit pas être normallement constituées puisque j'ai pensée :
M... M... Mince pas question de caler, donc je rétrograde (avec succès puisque de nouvelle priorité on dissout la panique). Quant à prendre cette décente en marche arrière, je ne suis pas encore suicidaire. Donc marche avant à 2 à l'heure droit sur le 4x4.
J'ai vu le sourire réjouis de la charmante voisine se transformé en "HIIIIIIIIIIII mais c'est qu'elle recule pas. Elle a pas vu qu'elle passait pas ?"
Honnêtement avec l'angle, je n'arrivait pas vraiment à évaluer la distance c'est pour ça que dans le doute les gens normaux recule plutôt que d'avoir un accident.
Mais je n'étais pas dans cet état d'esprit, j'évaluais plutôt les risques.
D'un coté : Grosse Frayeur (trop tard pour l'éviter) + plus risque de taules froissées.
De l'autre : Ravin évité jusque là.
La dame du comprendre qu'elle avait mal agi ou peut être même c'est elle demandé si je n'appellerais pas les gendarmes vu qu'elle me refusait la priorité. Aussi fit elle marche arrière sur 30 cm et permettant ainsi mon passage sur l'accotement.
Arrivée à la bergerie, mon fils allait bien (il avait vu un 4x4 et une remorque de près, de très près pour moi d'ailleur), et moi 2 grands verres d'eau et un dose de gelsenium (relaxant homeopatique) plus tard, je pouvais aborder la tonte presque sereinement.
Mais ça c'est une autre histoire. (voir 18 juillet).

samedi 13 juin 2009

A chaque Jour ses défis.

Depuis l'enfance j'ai de multiple peurs. Et je remercie mon mari qui vit avec nous toutes. Mais il y a une chose que je ne craignais pas, juste que je détestais. Puis, sournoisement, au désagrément à succéder la crainte.
Cela faisait un an que la nécessité de conduire ne c'était pas manifestée.
Avec la grossesse, il m'est devenu difficile de me rendre à l'autre bout du village chargée. j'ai donc décidé de me rendre chez mes beaux parents en voiture.
200m à faire. Certe de cote et de virage. Mais tout de même, 200m avec une bonne visibilité serait un bon préliminaire pour vaincre ma peur;
Je vous dirais qu'avec un passif comme le mien (5 permis ratés, 2 voitures à la casse et quelques taules froissées) même les meilleures statistiques ne sont pas vraiment favorable.
A lire mon blog on imagine déjà la voiture dans le ravin. Mais enceinte de 6mois avec mon miraculé attaché à l'arrière, il était hors de question qu'une telle chose se produise.
Et pourtant, ma vis ne serait pas digne des sitcoms si tout cela c'était passé sans encombre.

Comme vous le savez, un conflit de voisinage oppose mes beaux parents à l'éleveur de chevaux d'à coté. Pour regagner, leurs domiciles, à l'un comme à l'autre, il suffit de braver une cote qui même pour un conducteur émérite ne donne pas envie de stationner au milieu, quant à la prendre en marche arrière...
Je réussi à arriver sans encombre au bas de la cote. Voyant les 2 4x4 arrêtés à leurs places habituelles et la visibilité étant dégager de part et autre, je soufle un bon coup et me lance dans cette assencion tout en priant pour ne pas caler.
1 m c'est bon...
2 m c'est bon...
3 m .... ou lala la voiture commence à à tousser. M.. M.. Mince je vais caller me dis je.
Je souffle (oui encore. le yoga c'est bon en tant de crise). Pas de panique, rétrograder et laisser la 1ère faire le reste. Mais COMMENT ON RETROGRADE DANS UNE PENTE AUSSI RAIDE. souffler souffler souffler. Pour déjà réussir la première étape (pas de panique).

....
La suite plus tard (c'est un épisode de sitcom faut pas l'oublier donc...) La suite plus tard

vendredi 12 juin 2009

Un petit coin de paradis.

Allonger dans l'herbe, le soleil qui brule mes jambes à travers mon pantalon.
Un chapeau sur le nez, des lunettes sur mes yeux fermés et je profite.
Non, non, je ne dors pas, on pourrait le croire, mais simplement... je profite d'un temps magnifique qui pour nous pauvre montagnard à tarder à se présenter.
Le bruit du ruisseau, le bourdonnement des abeilles qui butinent, mon chat qui malgré les risques de toxoplasmose se colle contre moi car l'herbe lui parait trop humide.
Eux aussi ils profitent, Non, non ils ne travaillent pas à préparer l'hiver, ils profitent du soleil qui pour eux aussi à trop tarder à ce montrer.
Mon fils revient criant "Moman!!!!" tandis que son petit frère en gestation me donne quelques coups de pied pour me rappeler de vivre ou peut être tout simplement de bouger.
Un mouvement mais mon plaisir reste intact, du travail nous attend pour préparer l'hiver, plantation, couture, bricolage etc... Mais sans regret j'ai pris quinze minutes à lézarder au soleil.
C'est un coin de paradis me direz vous. On peux s'y croire en vacance bien qu'elle ne soit pas vraiment là. Et bien je vous dirais, pour vous, citadins, "mettez vous sur une place ou dans un jardin fermer les yeux et laissez vous porter."
Le bruit des klaxons, les gents qui crient etc... et bien eux s'agitent en tout sens comme des fourmis ou des abeilles tandis que vous VOUS PROFITEZ. profitez d'un moment de solitude ou les factures sont resté sur le buffet. Ou personne même pas votre conscience ne vous ordonne de faire quelque chose. Seul avec vos pensés et le SOLEIL, ingrédient indispensable à ce moment privilégié. Je vous répondrais qu'un petit coin de paradis se cache chez n'importe qui souhaite lui ouvrir son esprit.
Les soucis, les embrouilles et les problèmes ont seulement la valeur que l'on veux bien leur porter.
Un an c'est écoulé depuis que j'ai appris cette leçon, et depuis, je l'est oubliée nombre de fois. Peut être qu'en vous l'écrivant ainsi je saurais m'en souvenir lorsque l'hiver reviendra. En attendant,il me faut profiter de l'été qui arrive. Et je vous en souhaite autant, honnête travailleur saisonnier.

jeudi 14 mai 2009

Boucle et Cercle vicieux.

INTEGRATION ... un mot que l'on entend fréquemment lors des débats politique sur l'immigration. Plus qu'un mot il révèle alors tout un concept, voir même un argument. J'étais curieuse de voir la définition du terme sur WIKIPEDIA.
L'intégration est un processus ethnologique durant lequel une personne initialement étrangère devient membre (s'intègre) dans une communauté.

Le problème réside donc à ce demander comment on peut devenir membre d'une communauté. Bien sur la question ce pose seulement si vous êtes un étranger. Mais par exemple, en pays catalans, (et ce n'est pas la seule région française qui applique le concept), un breton ou même un Narbonnais est un étranger. Et au sein même des villages, n'importe qui de nouveau est étranger.
Dans mon village, On côtoie deux types d'étranger: Le touriste dont j'ai déjà parlé et la personne qui souhaite vivre ici. A partir de là,( et je trouve que c'est tout à notre honneur), que vous soyez de Narbone, Montpellier, Marseille, Bruxelle, Pekin, Delhi, Carashi ou Bamako, vous êtes sur un pied d'égalité. Félicitation! Tout comme moi, vous êtes un étranger à Mantet. ( Première condition rempli. On peut donc ce demander comment fait on ?).
Dans ce village, dès le départ, il vous sera offert une opportunité de vous INTEGRER. Une petite fête entre amis où tout le village peux vous rencontrer et où vous pouvez le rencontrer. Bien sur, personne ne vous donne de méthode pour passer le test avec succès. Donc... nous y revoilà, COMMENT FAIT ON?
Les politiques Français ce sont penchés sur la question. Trois points clés reviennent dans leur discours (La langue, le travail et enfin les enfants).
Nous allons essayer d'appliquer le principe à ce petit village. Bien sur, je servirais de cobaye. Après deux ans, je considère que j'ai échoué lamentablement, alors je veux bien appliquer la grille puisque mon instinct n'a pas bien fonctionné.

1 ) La langue :
Suivant les pays, les régions, les villages, le langage est disons ... différent. Bien sur, en France, le patois a été interdit il y a bien longtemps et pourtant même si tout le monde parle Français rare sont les personnes qui se comprennent. Évidemment, je ne fais pas exception à la règle. Je parle français, et même pas trop mal, mais je ne comprend pas le plupart des gents qui peuplent mon village et ce n'est pas parce qu'eux parle aussi Flamand.
ÉDUCATION, VALEUR... tout simplement sémantique. Un même mot signifie différentes choses suivant la région, l'éducation, les valeurs (et voilà une boucle). Tout cela sans compter ce que l'on appelle communication non verbale bien sur.
Un mot devient alors tout un concept voir même un argument tel que ??? INTEGRATION peut être ?.
Au final, de non dit, en trop dit, chacun imagine ce que l'autre veux dire et colorie ses propos d'intentions. Peut être, la solution n'est elle donc pas dans les mots mais dans les actes. Ils sont bien souvent plus clair, et illustre sans possibilité d'erreur les idées de chacun. Ce qui nous amène à l'idée n° 2 de la grille ministérielle. (Appelons la comme ça à défaut d'autre chose)
2)Travail :
Un travail --> raison de ce lever le matin ou
Un travail --> moyen de subsistance.
Encore tout un concept, voir encore une boucle. Prenons pour l'exemple le sens le plus conventionnel celui de l'ANPE pardon "Pole Emploi".
A Mantet, trouver un travail rémunérateur n'est pas une chose aisée. Si trouver un logement à l'année relève du défi, trouver du travail à temps plein est digne de Tom Cruise dans MI (n'importe lequel, voir les trois réunis). Attention, n'imaginez pas que nous sommes des rêveurs qui vivent au crochet des autres pauvres âmes condamner à travailler dans les tours. Non, il existe des solutions alternatives. Bien sur, vous ne payerez pas l'ISF avec nos revenus mais en combinant plusieurs emplois on arrive à payer nos factures. Il y a ceux qui créer leur activité (comme les autres d'en bas d'ailleur), ceux qui font les saisons dans la vallée et revienne l'hiver ou même l'inverse. La bergerie fait aussi fromagerie, Le gite belge est aussi accompagnateur de haute montagne, celui du maire est aussi Bistrot de pays, mon mari est berger, je suis secrétaire de mairie en plus des enfants de la maison et du coté administratif de notre installation etc ... Vous avez compris l'idée, je pense.
En gros un travail rémunérateur c'est comme ailleur, ça ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval et au cas ou nous n'avons aucun mal à trouvez des chevaux chez nous.
Nous sommes des rèveurs, surrement, mais chacun de nos rêves représentent une occasion de developper un projet novateur et de faire vivre notre village. Entreprise , Agriculture, Culture tout est lié à une seule chose... Le territoire magnifique que nous habitons. Dur? OUI, Plus dur qu'ailleur ? PAS SUR, DIFFERENT. Si les lois sont identique pour tous les français (intégrer ou non) les rêgles ne s'appliquent pas pareil sur tous les territoires et trouver du travail ici c'est surtout trouver une raison de vivre ici. (une raison de se lever tous les matins) (encore une boucle c'était à prévoir). Perso, avec un enfant je n'est pas trop le choix, je me lève un point c'est tout. Ce qui nous amène au troisième point.
Les enfants:
Un enfant est un élément qui vous ancre dans la vie, dans le mouvement. Ici nous disposons de la nature pour nous rappeler à chaque instant que rien n'est immuable et d'ailleur nous vivons au rythme des saisons. L'hiver vous laissant amplement le temps pour réfléchir, et l'été qui parait toujours trop court pour tout réaliser.
Le ministère évoque l'intégration par la scolarisation des enfants et leur manque de lien avec leur "pays" d'origine. Dans notre village il n'y a que deux enfants qui ne seront en age d'être scolariser que dans quelques mois. Quant à renoncer au lien qui l'unit avec son "pays" d'origine ou plutot le mien. Et bien NON. Effectivement le problème ce situe peut être là. Je ne souhaite pas renoncer aux valeurs ou à l'éducation qui m'a été donnée. Quel interet d'apporter du sang neuf si on doit l'effacer. J'apporte une autre façon de voir que celle de mon mari, de mes beaux parents ou même de mes voisins, et c'est tant mieux. Je ne leur demande pas d'éviter de soumettre mon enfant à leurs façons de voir, mais bien au contraire de lui apporter cette diversité qui ouvre l'esprit à la réflexion.
Comment peut on être dans le mouvement de pensée si nous ne nous confrontons à d'autres, différents de nous?
A ce moment de la réflexion, je me dit qu'il n'y a donc plus de surprise à ce que je ne me sois pas "intégrer". Je ne suis pas prète à sacrifier ce que je suis au nom de l'intégration.
La question est donc Pourquoi émigrer si vous n'êtes pas le bienvenu? Eh bien, je pense que mieux vaut de l'herbe sèche que pas d'herbe du tout. Et si sous ne voulez pas de moi tel que je suis, avec mes differences et l'espace que je prend (pour pas dire que je suis envahissante), je dis que ça tombe bien parcequ'au départ, je ne cherchais pas vraiment votre présence. Mais aujourd'hui, nous sommes là ensemble. Et pour demain ? et bien soit nous avancerons ensemble soit... pas.

mardi 14 avril 2009

Le Jeu de role n'est pas que pour les gars

Ce weekend, j'ai organisé une murder dont j'avais écrit le scénario et nous avions la parité. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est une murder, il s'agit d'un jeu de rôle (bien sur) dans le genre Cluedo grandeur nature. Je vous aurais bien fourni des photos, mais nous étions tous tellement pris par les évènements, qu'aucun de nous n'a songé à en prendre.
Evidemment, j'avais prévu une date afin que nous puissions profiter du printemps pascal dans nos magnifiques montagnes. Je voyais déjà les grillades sur la terrasse avec une vue sur la vallée de l'Allemani, des Fleur dans les arbres, le vert tendres des bourgeons de bouleaux, le printemps quoi.
Seulement, me direz vous à la montagne comme en ville, c'est toujours le jour où on a besoin qu'il fasse beau qu'il pleut. Et bien non. Les témoins présents pourront confirmer que nous n'avons pas eu une seule goute de pluie. Seulement 15 cm de neige bloquant tout le monde dans la maison pour ce magnifique long WE de PAQUES... Bien sur, après le premier choc du trajet en lacet sous et sur la neige (ils étaient motivé mes invités ;) ), nos invités n'ont pas manqué de citer ce vieux proverbes "Noël au balcon, Pâques au tison". Sauf, qu'avec les changements climatiques, surrement du à la pollution voir à un mauvais carma :), Le proverbe n'est plus vraiment d'actualité. Si vous vous souvenez, à Noël, je découvrais que sans électricité (coupée par la neige) il n'y a pas de portable.
En ce qui concerne notre WE, je me suis régalée. Bien sur, je ne parle ni des nems, samosas, et rouleaux de printemps que j'avais préparé avec amour et surtout patience. OUI, surtout patience. Mais, bel et bien, de la partie de jeu de role où même si je connaissais l'assassin et dont j'étais le maître de jeu, j'ai pu intervenir et jouer mon rôle. De même, j'ai apprécié de voir mes personnages prendre vie et avoir leurs caractères propres. Ami écrivain, je vous conseille l'expérience. Elle est des plus stimulantes.
J'écris comme je vie, avec une certaines impulsivités et sans m'embarrasser de préjuger de style. Je fais de mon mieux et j'attend avec impatience et voir un peu de crainte, les concéquences de mes actions. Dans le cas présent, l'angoisse de la page blanche ne s'envisageait même pas, mais le défi résidait dans l'équilibre de l'intrigue, de la répartition des indices et de la compréhension qu'aurait chacun de la situation. Au final, mis à part une ou deux erreurs, comme un Kevin qui ne connaissait pas son ancien nom ( parcequ'il en avait changé bien sur) et un Merion auquel je n'avait pas bien précisez l'utilité d'un objet nécessaire à ses objectifs. La partie c'est extrèmement bien passée et je n'aurais même pas imaginé qu'elle se déroulerait de façon aussi théatrale.
Ce qui est bien avec le jeu de rôle c'est que chaque joueur apporte sa spécificité à l'intrigue et au scénario. Chacun à une stratégie propre, et applique ou non sa propre moralité et interprétation de ce que vous avez écrit. Le truc ne réside pas dans l'écrit en lui même, même s'il faut tout de même le travaillez pour que les personnages est envie de s'investir et qu'il s'amuse. Non. L'astuce réside dans le choix d'invité motivé et joueur. Ensuite, si les choses fonctionnent, tout le mérite leur revient . Le Meilleur des scénars ne fonctionnera pas si vos joueurs n'ont pas envie de le jouer.

Alors, JE FELICITE L'ENSEMBLE DES JOUEURS DE "une fête un tout petit peu compromise... ou pas" POUR AVOIR SU DONNER VIE A MA CREATION. Ce fut une expérience trop gratifiante pour que je n'ai pas envie de réiterer, de même que rien ne garantie que la prochaine bouture soit aussi bonne. Mais.... SANS RISQUE LA VIE NE MERITE PAS D'ETRE VECU.
Mon prochain défi résidera dans le fait de créer mon scénar par rapport à des personnages existants que d'autre ont créer. En fait, je crois que je vais prendre les même et recommencer reste plus qu'a être cohérent.

lundi 13 avril 2009

Petit Addendum aux débat sur les contes pour enfant.

"Ce n'est pas un hasard si l'enfant est tellement avide d'histoires. Pour lui, l'heure du conte est un moment de tendresse, de plaisir, et de connaissance: il s'en passe des choses dans les contes!
Parfois, on a même l'impression qu'ils contiennent trop de violence ou d'absurdités. Mais ce n'est là qu'une opinion du XXI° siècle."
Extrait de la préface du livre : MILLE ANS DE CONTE POUR RIRE au édition MILAN jeunesse.
Merci à Mina qui m'a fait découvrir cet ouvrage. Les contes y sont excellent.
Effectivement, appliquer les critères du 21° siècle à un conte d'un autre temps n'est qu'une opinion parmis tant d'autre. A l'époque certain de ces contes n'aurait surement pas pu être publier s'il n'avait pas répondu au critère en vigueur en leur temps et au fond l'histoire reste belle à raconter. Il aurait été de dommage qu'elle se perde dans la censure d'un autre siècle.

samedi 7 mars 2009

Pas trop de nouvelle et pourtant.

Dans notre petit village du bout du monde, la vie suit sont cours normal. De tracasserie en bonne nouvelle, nous allons vaillamment de l'avant. De toute façon il serait bien dur de revenir en arrière.
Mon chéri continu avec courage de tenter désespérément de s'installer comme Berger. Ce qui ne m'a pas empêcher d'entamer une nouvelle robe en laine pour l'hiver, de mettre en route en une nouvelle âme pour octobre, ou même de trouver un emploi de secrétaire quelques heures par semaine. Ce n'est pas grand chose mais c'est le début de nouvelles aventures. Les conflits et les amours sont ici plus présent que jamais. Et même si l'hiver perdure, endormant les esprits, les maisons commencent à ce réveiller pour préparer l'arrivée du printemps. Des couples se lie et d'autres se délient, nous ne sommes certes pas nombreux mais nous vivons les même choses banales ou extraordinaires que dans le reste du pays.
Nous passons au yeux de beaucoup d'autres comme des extravagants,parfois pour des inadaptés et bien trop souvent pour des marginaux. Mais j'aimerais rétablir ici une chose importante à dire. Nous sommes comme tout le monde. Nous avons choisi une vie différente mais tout de même nous gardons des références humaines, d'orgueil, d'amour, de peur, d'espoir. Ce n'est pas parceque nous vivons un peu à l'écart avec des réferences légèrement différentes que nous n'avons pas le désir de bonheur, la peur de l'avenir qui gagne en ce moment le pays, ou même la volonté de prendre en main un destin qui parfois apparait entre les mains de plus riches, plus forts et surtout d'inconnus.
Ces derniers temps j'ai été choqué par mon propre sentiment d'injustice ou même mon sentiment de militantisme. Depuis mon adolescence, j'ai souvent entendu dire que les choses étaient ainsi et que le mieux était de faire avec. Lutter contre, aurait été perte de temps et d'énergie. Mais je ne m'était pas rendu conte que cela signifiait que chaque génération perd un peu plus espoir dans ces capacités ou dans ces possibilité de, peut être pas changer le monde mais au moins maitrise sa vie.
Choisir = Liberté. La liberté ce n'est pas pouvoir, c'est plutot un juste équilibre entre pouvoir et devoir, avoir le choix de vivre suivant ce qui vous convient. Pas ce qui convient à la majorité comme le dicte souvent la démocratie. Mais quelque chose de plus égoiste mais aussi de plus généreux parceque "liberté pour tous" signifie qu'il faut avoir le courage de ne pas entraver tout un chacun de son propre choix.
En tout cas il s'agit là de ma réflexion, qui ne vaudra que si elle est confronter à celles d'autres. en aucun cas je ne vous impose de penser comme moi.
Soyez Libre et la plus facile des façons de l'être dans le contexte actuel c'est d'être LIBRE DE PENSER.

vendredi 30 janvier 2009

Tempête à Mantet

Nombre d'entre vous ont vu aux informations la tempête qui a ravagé les Landes et une bonne partie du sud Ouest de la France. Certains ont même eu le malheur de la voir s'abattre sur leur ville.
Et oui, ma vie était trop tranquille ces temps-ci puisque j'avais le temps de philosopher.
Alors .... Une petite tempête dans le scénario de ma vie?
Impressionnant? Je crois bien que c'est le terme. Terrifiant? c'est l'impression qu'on a sur le coup.
Les objets qui volent, le shiggle des toitures qui bouge, chacun rentre chez toi, observe loin des fenêtres, la nature qui a une petite colère.
Et puis... soudain.... brusquement, un bruit terrifiant fait trembler la maison, le petit garçon qui joue près de ces parents ce met sans autres raison à pleurer, alors qu'il n'y a déjà plus d'électricité, la pièce s'obscurcit et ... enfin... la lumière revient. Le bébé dans les bras, on se rapproche de la fenêtre, glacé d'effroi, espérant au fond que ce ne soit pas ce qu'on pense.
Dramatique n'est ce pas ? :) Mais non. Ce n'est pas l'entière réalité si du moins on s'en arrête là. Parceque les dégats sont bien moindre qu'il n'y parait. Et que dès la seconde où le toit c'est envolé, famille et amis sont arrivé pour évaluer la gravité des dégâts et si besoin été nous faire déménager dans une maison sécurisé. Dès le lendemain une solidarité c'est organisé mon toit et celui d'un autre dans le village ont été colmaté en prévision des prochaines intempéries, des générateurs ont circulé afin de protéger les denrées congelées. Et bien que couper du reste du monde, sans téléphone ni électricité, aucun d'entre nous n'était seul.
Lorsque certain ce demande pourquoi j'ai fait le choix de vivre ici, avec les risques de manque d'électricité, de manque de secour, hé bien voici un aperçu de la réponse. Si la solitude fait parti de notre vie parceque nous sommes derrière le col, eh bien je me sens bien moins seule que lorsque j'habitais en ville. Chacun avait ses problèmes et ne se préocupait pas vraiment du problème du voisin. Ici aussi, chacun à ses problèmes. Pourtant... il ne reste pas longtemps inconu de vos voisins et par concéquent c'est qu'ils s'en préocupent un peu. Parfois on y peut rien et on fait semblant de ne rien savoir mais parfois on va chez le voisin et on lui propose un soutien ..... c'est toujours ça de moins qui mine le jardin d'eden et qui nous rapproche un peu d'un monde théoriquement parfait.
Illusion ? peut être... mais c'est tout de même bon de penser que nos bonnes actions ne sont pas un coup d'épée dans l'eau.

Merci à tout ceux qui nous aider à faire face à cette nouvelle épreuve. (refection du toit, Sourire, plansanterie, etc .... tout était bon). Merci encore.

dimanche 18 janvier 2009

Contes et autres histoires pour endormir les enfants.

En tant que maman et même papa, il est un rituel des plus agréable quand vient l'heure d'aller ce coucher. L'histoire... Mon poussin l'appelle "TITOI".
Il n'est pas bien grand, mais ce régale déjà de voir ces animaux et hommes cohabités dans un monde où la magie règne encore. J'ai donc ressorti mes vieux livres de petites filles (Martine, contes enchantées, quelques dérivées de dessins animé comme les shtroumfs ou même Clémentine) plus quelques livres offerts (Tchoupi, conte et légende de nos régions, tralalire, etc...). Comme vous le constate,z je n'étais pas pour la censure. Ce qui aurait été censurer chez nous, ne l'aurait pas été ailleur. Alors, plus vaste serait le choix, plus grande sera sa réflexion.(c'est du moins ce que j'aime à penser. Mais dans 20 ans peut être que je me rendrais compte que je me suis trompée sur toute la ligne). Cepandent, en redécouvrant quelques contes de mon enfance, je n'ai pu m'empecher de rire et même d'être légèrement choquer par le message inconcient qu'il pouvait véhiculer. Notez, que même si mon opinion est très partagée et que je n'est plus la naïveté nécessaire pour écoutez ces contes avec le plaisir de mon enfance, rien ne m'empechera de les lire à mon fils. (Je n'est pas encore changer d'avis au sujet de la censure).
Même si le monde est truffé de pièges et de tricheries, je veux croire que la magie existe. Que l'on peut être aussi bonne que ces princesses, à la limite de la godiche et de ces princes prêt à tout pour les délivrer de leur maratre. Etant moi même une belle mère, j'avoue être un peu choqué du cliché. Mais mon fils et mon beau fils seront bien assez grand, lorsqu'ils découvriront que le sang n'est pas l'apanage de l'amour. Qu'on peut être mère et ne pas avoir l'instinct maternel et ne pas être de ton sang et avoir une affection sincère.
Lorsque ces contes racontent la magie de tout ces animaux albinos, oubliant qu'une biche brune qui vous regarde à quel mêtre de vous est tout aussi belle qu'une biche blanche de conte. Mes enfants seront bien assez grand lorsqu'ils decouvriront qu'une belle femme peut avoir le coeur aussi sec qu'une noix et qu'une grosse créole peut être la plus drole, la plus spirituelle et même la meilleure des femmes. Ils seront bien assez grand lorsqu'ils verront dans ces contes matière à polémiquer comme leur mère en ce moment.
Mais rassurez vous, il existe autant de contes, que d'homme, du conte oral qui se transmet lors d'une veillée sous les étoiles (Oui. Dans mon village, ca existe et ma voisine possède ce talent de faire vivre la magie, le temps d'une titoi), au conte idiot qui raconte la bête histoire d'une gourde et d'un marteau. En passant par le livre artistique fait de bric et de broc, qui n'a pas vraiment d'histoire, le livre éducatif qui t'aprend la lecture, le père noël, la pluie ou la sieste, ou même le monsieur madame ou le dessin est naïf, l'histoire idiote mais qui permet d'apréhender de nombreux adjectifs compliqués à 4 ans. Non, le plus important ce n'est pas le livre, la notion, c'est de prendre ces enfants dans ces bras, de voir leur yeux et leur imagination rayoner et de savoir que tout ceci est précieux.
Il est bien assez tot, lorsque l'on découvre que la vie est dure, et on n'y est jamais vraiment préparer.

mardi 6 janvier 2009

Nouvelle Année

L'année a commencé, plus que 360 jours à passer avant la prochaine :).
Tout le monde a fait ses bilans, a pris de bonnes résolutions qu'il a déjà transgressées :). Donc nous revoilà parti pour un jour comme les autres....
Mis à part...... qu'il faut dire BONNE ANNEE :) à la place du bonjour traditionnel qui me convenais déjà difficilement.
Je croyais que c'était un truc qu'on disait à ces amis le jour de l'an. Que c'était d'ailleurs pour ça qu'on fêtait le jour de l'an entre ami, non? Mais non. La plupart des gens pense que je suis une sauvage parcequ'il croit que jusqu'au premier février c'est la politesse de fêter la bonne année tant qu'on ne l'a pas au moins fait une fois.
Je suis sauvée j'habite Mantet donc on conclut assez vite que je doit être sauvage. Si je ne dis pas bonne année, ça passe mieux que quand je vivais en ville. Mais pour vous autres... Désolé mais cette tradition vous est obligatoire si vous ne voulez pas passez pour un rustre.
Bon alors à vous tous qui me lisez, je vous le dis parceque je le pense, sinon, je ne me sentirais pas obligée, c'est sur. BONNE ANNEE et TOUS MES VOEUX .