dimanche 14 juin 2009

Suite et fin, de "A chaque jour ses défis."

Concentrée sur mon problème, je n'avais pas fait attention que mon arrivée hasardeuse avait été remarquée.
Alertée par un 6ème sens voir (pour les mystiques) ou tout simplement par le chien (pour les rationnel), ma belle mère sort sur la terrasse et me voit dans mon entreprise. Au même moment, la voisine (oui, oui celle du conflit, la seule) sort de chez elle avec son 4x4 et sa remorque, au lieu de s'arrêter me laissant ainsi finir cette ascension plutôt chaotique et par la même regagner le domicile de mes beaux parents, elle plante son pied sur l'accélérateur et regagne le plat avant moi, bloquant ainsi l'ensemble de la route avec son véhicule.
Toutes personnes normalement constituées ayant presque 10 ans de permi pense :
M... M... Mince y'a plus qu'à s'arrêter et marche arrière.
Je ne doit pas être normallement constituées puisque j'ai pensée :
M... M... Mince pas question de caler, donc je rétrograde (avec succès puisque de nouvelle priorité on dissout la panique). Quant à prendre cette décente en marche arrière, je ne suis pas encore suicidaire. Donc marche avant à 2 à l'heure droit sur le 4x4.
J'ai vu le sourire réjouis de la charmante voisine se transformé en "HIIIIIIIIIIII mais c'est qu'elle recule pas. Elle a pas vu qu'elle passait pas ?"
Honnêtement avec l'angle, je n'arrivait pas vraiment à évaluer la distance c'est pour ça que dans le doute les gens normaux recule plutôt que d'avoir un accident.
Mais je n'étais pas dans cet état d'esprit, j'évaluais plutôt les risques.
D'un coté : Grosse Frayeur (trop tard pour l'éviter) + plus risque de taules froissées.
De l'autre : Ravin évité jusque là.
La dame du comprendre qu'elle avait mal agi ou peut être même c'est elle demandé si je n'appellerais pas les gendarmes vu qu'elle me refusait la priorité. Aussi fit elle marche arrière sur 30 cm et permettant ainsi mon passage sur l'accotement.
Arrivée à la bergerie, mon fils allait bien (il avait vu un 4x4 et une remorque de près, de très près pour moi d'ailleur), et moi 2 grands verres d'eau et un dose de gelsenium (relaxant homeopatique) plus tard, je pouvais aborder la tonte presque sereinement.
Mais ça c'est une autre histoire. (voir 18 juillet).

samedi 13 juin 2009

A chaque Jour ses défis.

Depuis l'enfance j'ai de multiple peurs. Et je remercie mon mari qui vit avec nous toutes. Mais il y a une chose que je ne craignais pas, juste que je détestais. Puis, sournoisement, au désagrément à succéder la crainte.
Cela faisait un an que la nécessité de conduire ne c'était pas manifestée.
Avec la grossesse, il m'est devenu difficile de me rendre à l'autre bout du village chargée. j'ai donc décidé de me rendre chez mes beaux parents en voiture.
200m à faire. Certe de cote et de virage. Mais tout de même, 200m avec une bonne visibilité serait un bon préliminaire pour vaincre ma peur;
Je vous dirais qu'avec un passif comme le mien (5 permis ratés, 2 voitures à la casse et quelques taules froissées) même les meilleures statistiques ne sont pas vraiment favorable.
A lire mon blog on imagine déjà la voiture dans le ravin. Mais enceinte de 6mois avec mon miraculé attaché à l'arrière, il était hors de question qu'une telle chose se produise.
Et pourtant, ma vis ne serait pas digne des sitcoms si tout cela c'était passé sans encombre.

Comme vous le savez, un conflit de voisinage oppose mes beaux parents à l'éleveur de chevaux d'à coté. Pour regagner, leurs domiciles, à l'un comme à l'autre, il suffit de braver une cote qui même pour un conducteur émérite ne donne pas envie de stationner au milieu, quant à la prendre en marche arrière...
Je réussi à arriver sans encombre au bas de la cote. Voyant les 2 4x4 arrêtés à leurs places habituelles et la visibilité étant dégager de part et autre, je soufle un bon coup et me lance dans cette assencion tout en priant pour ne pas caler.
1 m c'est bon...
2 m c'est bon...
3 m .... ou lala la voiture commence à à tousser. M.. M.. Mince je vais caller me dis je.
Je souffle (oui encore. le yoga c'est bon en tant de crise). Pas de panique, rétrograder et laisser la 1ère faire le reste. Mais COMMENT ON RETROGRADE DANS UNE PENTE AUSSI RAIDE. souffler souffler souffler. Pour déjà réussir la première étape (pas de panique).

....
La suite plus tard (c'est un épisode de sitcom faut pas l'oublier donc...) La suite plus tard

vendredi 12 juin 2009

Un petit coin de paradis.

Allonger dans l'herbe, le soleil qui brule mes jambes à travers mon pantalon.
Un chapeau sur le nez, des lunettes sur mes yeux fermés et je profite.
Non, non, je ne dors pas, on pourrait le croire, mais simplement... je profite d'un temps magnifique qui pour nous pauvre montagnard à tarder à se présenter.
Le bruit du ruisseau, le bourdonnement des abeilles qui butinent, mon chat qui malgré les risques de toxoplasmose se colle contre moi car l'herbe lui parait trop humide.
Eux aussi ils profitent, Non, non ils ne travaillent pas à préparer l'hiver, ils profitent du soleil qui pour eux aussi à trop tarder à ce montrer.
Mon fils revient criant "Moman!!!!" tandis que son petit frère en gestation me donne quelques coups de pied pour me rappeler de vivre ou peut être tout simplement de bouger.
Un mouvement mais mon plaisir reste intact, du travail nous attend pour préparer l'hiver, plantation, couture, bricolage etc... Mais sans regret j'ai pris quinze minutes à lézarder au soleil.
C'est un coin de paradis me direz vous. On peux s'y croire en vacance bien qu'elle ne soit pas vraiment là. Et bien je vous dirais, pour vous, citadins, "mettez vous sur une place ou dans un jardin fermer les yeux et laissez vous porter."
Le bruit des klaxons, les gents qui crient etc... et bien eux s'agitent en tout sens comme des fourmis ou des abeilles tandis que vous VOUS PROFITEZ. profitez d'un moment de solitude ou les factures sont resté sur le buffet. Ou personne même pas votre conscience ne vous ordonne de faire quelque chose. Seul avec vos pensés et le SOLEIL, ingrédient indispensable à ce moment privilégié. Je vous répondrais qu'un petit coin de paradis se cache chez n'importe qui souhaite lui ouvrir son esprit.
Les soucis, les embrouilles et les problèmes ont seulement la valeur que l'on veux bien leur porter.
Un an c'est écoulé depuis que j'ai appris cette leçon, et depuis, je l'est oubliée nombre de fois. Peut être qu'en vous l'écrivant ainsi je saurais m'en souvenir lorsque l'hiver reviendra. En attendant,il me faut profiter de l'été qui arrive. Et je vous en souhaite autant, honnête travailleur saisonnier.