mardi 19 juin 2012

Le poids du passé on en revient souvent là.

On entend souvent qu'il faut respecter les anciens, et bien que la question fasse débat sur le respect dut et le respect mérité. Il arrive bien souvent que les anciens méritent le respect pour leurs actes passés.

Si l'histoire détermine le présent, jusqu'où doit on aller. Quand est il temps de dire : "merci pour vos conseils mais le choix me revient." ?  Dans un monde où tout va très vite et où l'histoire n'as qu'une valeur "indicative", où les sénior n'ont que peu de place, on ne se rend pas bien compte de la limite entre le passé qui indique et celui qui pèse.
 De guerres ancestrales, d'inimitiés anciennes qui ont pris coeur en de lointaine générations entre familles, entre villages ou entre collectifs. La source parait infime voire inexistante. On a toujours fait ainsi!!
 QUAND est-il le temps de dire CA SUFFIT place au jeune? COMMENT changer une tradition qui asfixie sans heurter la sensibilité de ceux qui nous enseigne?
 Lorsqu'un vétéran reçoit une loyauté sans faille de ceux qui ont servit sous ses ordres,  pour la maitrise dont il a fait preuve au moment des combats. Comment lui dire: Stop les temps ont changé, tu risque de tous nous tuer dans une guerre du 20° siècle. ? Comment les nouveaux soldats peuvent ils expliquer que le débat n'est pas la loyauté mais la stratégie... La survie?
Je suis pour les racines, la tradition, l'écoute de l'expérience, je respecte le savoir faire, l'intelligence et je n'ai qu'une piètre maîtrise du temps qui passe, de l’évolution. Mais n'est il pas évident que tout comme la peur, le passé doit être une indication, pas un frein?
Dans un monde où la pyramide des ages ce déséquilibre où la majorité est au ancien, doit on accepter le principe simple de démocratie même s'il parait évident à la jeune génération que les décisions ne correspondent pas à la réalité globale? Il est surement de la responsabilité de chacun de faire entendre sa voix. Peut être la limite du système est elle là : La vieille génération finit toujours par s'éteindre, le changement finit toujours par arriver, c'est lent, compliqué, et pas sans perte mais inévitable.
Certains resteront les même et continueront toutes leur vie de mériter ce respect quelques soit leur age. Un respect basé sur les actes du présent, sur une sagesse durement aquise. Mais pour les autres ???
Est il parfois criminel d'avoir bonne mémoire?