mercredi 18 mars 2015

La Transition (1)

Le bonheur c'est exactement ça... pensa Aurélie, assise dans un fauteuil elle regardait ces enfants monter un bonhomme de neige. Son mari était dans la cuisine. C'était Lundi. On mangerait donc tartiflette.
Bien sur demain la vie reprendrait son cour normal, elle irait faire les courses chez Lauri, il faudrait prévoir un peu de temps pour discuter, et voir si Victor avait un peu d'essence pour le motoculteur.
Depuis la transitio,n les choses c'était compliquées.
Trois ans plutôt la deuxième révolution Française avait eu lieu. Un énième détournement de fond avait rendu les gens fous. Il s'en était pris au élus, au banquiers, au grand magasin, au journalistes dans le chaos le plus total. Bien sur, certains avaient bien tenter de s'enfuir, de plaider, de faire disparaître la monnaie numérique vers d'autres pays, mais l'effet de surprise avait fait un carton. Voitures brulées, routes bloquées, frontières fermées. La France était devenu une zone sinistrée. Aurélie se souvenait encore avec frayeur ce quelle avait ressenti à ce moment là. Elle n'avait pas compris tout de suite, anesthésié à coup de terrorisme et de peur du chômage, elle avait suivi les consignes de l'armée qui prenait position dans les métropoles. Elle n'avait eu que deux pensées rationnelles allez à l'école et mettre les enfants en sécurité à la maison. Chose plus facile à dire qu'à faire, mais elle y était arrivée. Un peu plus tard elle avait prié le retour d'Edouard sains et sauf, tout en regardant les news internet, puisqu'aucune autre ne fonctionnait et que les portables était saturés. Mais tout cela était loin maintenant. Une nouvelle constitution avait vu le jour, de nombreux compte avait été saisi, la monnaie avait changé. Mais au final c'était le système D qui c'était appliqué dans un premier temps. Trocs, vols, violences.
La ville était un véritable coupe gorge, alors nombreux était ceux qui c'était rendu dans les campagnes. Aurélie était de ceux là, avec Edouard et les enfants, ils s'était rendu dans un hameau de son enfance à quelque km de la ville. Ils n'était pas les seuls, les ruraux les avaient accueillis avec méfiance mais bienveillance...

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