mercredi 15 avril 2015

Et pourtant. (La transition 5)

  Plus aucune entreprise à l'ancienne ne fonctionnaient, la plupart des petits entrepreneurs avait tout perdus et ne trouvèrent pas le courage de recommencer. Les banquiers étant parti avec la caisse, il n'avait plus non plus d'emprunt à rembourser, mais leurs espoirs basé sur d'ancienne valeur avait été détruits. Il n'était plus question de faire fortune ou de s'élever dans l'échelle sociale. Il ne voyait plus l'intérêt. Nombreux sont ceux qui ne trouvèrent pas le bonheur et l'aigreur commençait à les consumer. Ne dit t-on pas l'argent ne fait pas le bonheur ?
 De leur coté, les industriels, les banquiers, les puissants de l'ancien régime, continuaient à conquérir le monde et bien que la France fut qu'une tête d'épingle à l'échelle de leur succès. Il n'aurait pas fallut qu'elle donne des idées à d'autres. Ils contraient donc toute tentative de rouvrir les frontières bloquant les importations et favorisant le marché noir, après ils étaient mettre des entreprises exportantes. Certains entrepreneur dans l'âme en profitèrent et automatiquement la spéculation pu reprendre. Les monnaies locales n'étant plus équilibrées par les plafonds nationaux, les prix augmentèrent.
L'Europe demandait elle aussi des comptes et voulaient le remboursement des sommes engagés (primes, subvention etc...). A moins que la France ne s'engage dans un certain nombre de réformes :
- régulation des marchés (avec circuit de distribution)
- régulation des monnaies (création d'un nouveau système bancaire)
- élection de représentant au parlement européen,
- application au niveau local des lois européennes (libre échange, normes sanitaires (ogm, graine labéllisé), libres entreprises concurrentielles, libre circulation des hommes et des marchandises etc...)
....

Il n'y avait rien de mal à faire partie de l'Europe, de plus l'embargo mettait la population en position de précarité. Alors le compromis fut accepté, et la constitution modifiée en ce sens.
Aujourd'hui, eh bien ce n'est plus la cinquième république (les anciennes pratiques n'existent plus), c'est la troisième année de la transition (de nouvelles pratiques ont cours).
Et  pour les gens ? et bien pour certain rien  n'a changé, ils vivent en ville, vont au travail, regarde le télé ou vont boire un verre avec leur collègue, puis ils vont se coucher ou bien ils souffrent du chômage, de la pauvreté jusqu'à ce qu'il puissent rejoindre le premier groupe.
 Pour Aurélie, tout a changé, elle est là sur sa terrasse à regarder ces enfants se disputer avec un plaisir infini, demain elle ira travailler quelques heures au champs puis elle prendra le temps de discuter avec Lauri l'épicière, elle s'occupera de ses chevaux, et se préparera pour la tournée dans le canton pour livrer ce qui trouvent l'Europe trop loin.

FAIM

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