mercredi 1 avril 2015

Individualiste (La transition 3)

Edouard et Aurélie, ne s'investirent pas vraiment dans cette nouvelle structure, trop préoccupée par leur survie immédiate. Il fallait rénové le hameau et avec des moyens à l'ancienne; ni elle ni sa famille n'avait été préparée à la rigueur d'une vie quasi paysanne. Mais ensemble, avec les ruraux, et les autres migrants ils avaient retrouvés un équilibre. L'une d'entre eux, institutrice, avait même créée une petite école locale prenant en charge l'ensemble des enfants (du nourrisson au lycée). Les intellos et les riches pouvaient se battre pour le pouvoir, la vie des petites gens continuaient.
 Puis l'annonce d'un salaire pour tous apparut. Les locaux annoncèrent que ça ne changerait rien à leur mode de vie,  mais pour certains migrants se fut un appel au retour à la ville.
Aurélie et Edouard ne changèrent rien. La "transition" avait été suffisamment dure pour retourner de là où ils étaient venus. Alors ils respectèrent les règles de leur petite communauté. Tours de rôle pour la station d'épuration, pour les champs, temps collectifs, et initiatives personnelles. Son métier de comptable ne fut pas d'une grande aide mais elle réappris à cuisiner, à tenir les inventaires. Une vieille lui dit un jour, "le métier ne compte pas mais l'esprit  et les bras trouveront toujours utilités"
L'institutrice était parti, le revenu minimum sembla lui suffire. Du coup une autre maman du prendre en charges les enfants, ce n'était pas son métier mais elle aimait les enfants de tous les âges. Elle du alors créer une nouvelle façon d'enseigner.
L'embargo coupa à nouveau le net et beaucoup d'autres ressources qui faisaient parti du quotidien, comme l'essence, les produits transformés, importés ou pétrolier vinrent à manquer.  L'argent rentrait suffisamment mais sans commerces point d'échange. Les loyers n'était plus exigible, et plus personne n'éprouvait le besoin de faire les basses besognes. Plus d'essence, plus de net, plus de manœuvre de chantier, plus d'usine, plus de livraison ou de transport, plus de grande distribution, non plus. Quelques guetos, et pas de police.
 Mais d'autres personnes commencèrent à arriver...

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